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Le Dodo, pas si dodu
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Le Dodo, pas si dodu
Raphus cucullatus, plus connu sous le nom de Dodo.
Cet oiseau inféodé à l'île Maurice et disparu depuis bientôt 400 ans est habituellement représenté comme une
sorte de gros dindon d'une vingtaine de kilos.
Mais, une étude récente du musée d'Elbeuf-sur-seine vient de révéler que le dit volatile avait en fait un poids
moyen de dix kilos, bien loin donc de ce que l'on imaginait.
Re: Le Dodo, pas si dodu
Oui, nous avons une mauvaise image du dodo. Déjà en 1997 Fanny Cornault dans Diététique et tour de taille du dodoa avait commencé à rectifier le tir en proposant une explication : cet oiseau frugivore se gavait par moment d'œufs de tortues ce qui lui donnait entre la mi-mars et le 1er octobre un embonpoint certain. Mais après son alimentation, essentiellement à base de graines et de fruits, redevenait normale, d'où une perte de poids notable. Donc le dodo pouvait avoir au moment où on le croisait, selon elle, deux apparences : svelte ou corpulente.
a : La Recherche, n° 299, juin 1997, pp. 76-80
Armand Le Biar- Indispensable
- Messages : 848
Date d'inscription : 12/12/2010
Age : 66
Re: Le Dodo, pas si dodu
C'est amusant que cet oiseau soit toujours représenté bien gras. Encore une idée reçue corrigée avec le temps.
C'est un bon exemple de l'équilibre de la nature car avant que l'Homme ne le rencontre il vivait heureux et se multipliait mais à partir du moment où on l'a chassé il a décliné.
A cela s'ajoute les rats ramenés dans les cales qui mangeait les oeufs des drontes.
A cela on ajoute des prédateurs tels que les chiens, les porcs, les chats, et les macaques crabiers qui achevèrent leur extinction à force de pillages des nids.
Un bel oiseau sympathique mais dépourvu d'ailes qui faisait de lui une proie facile pour tous.
C'est un bon exemple de l'équilibre de la nature car avant que l'Homme ne le rencontre il vivait heureux et se multipliait mais à partir du moment où on l'a chassé il a décliné.
A cela s'ajoute les rats ramenés dans les cales qui mangeait les oeufs des drontes.
A cela on ajoute des prédateurs tels que les chiens, les porcs, les chats, et les macaques crabiers qui achevèrent leur extinction à force de pillages des nids.
Un bel oiseau sympathique mais dépourvu d'ailes qui faisait de lui une proie facile pour tous.
Dodo et Kiwi
Je me pose la question : pourquoi le Kiwi a survécu ?
Il y a une similitude avec le Dodo, il ne vole pas, niche au sol et a connu une immigration européenne : chasseurs, rats et chiens.
Il y a une similitude avec le Dodo, il ne vole pas, niche au sol et a connu une immigration européenne : chasseurs, rats et chiens.
Re: Le Dodo, pas si dodu
Il y a plusieurs facteurs en faveur du kiwi :
- Une île immense
- C'est un oiseau nocturne
- La Nouvelle-Zélande a été habitée très tardivement seulement au XIV siècle
- C'est un oiseau beaucoup moins confiant que le dodo
- Il n'a pas spécialement attiré l'attention sur lui comme le dodo avec un habitat proche des grandes routes maritimes et un besoin de se ravitailler à bon prix.
Armand Le Biar- Indispensable
- Messages : 848
Date d'inscription : 12/12/2010
Age : 66
Re: Le Dodo, pas si dodu
Un moa et trois kiwis
Dans son livrea le paléontologue Richard Leakey rend directement responsables les maoris de la disparition du moa. Le kiwi a certainement profité de cette attention toute particulière que ces insulaires ont porté à cet immense et magnifique oiseau aptère dans ce pays quasiment dépourvu de mammifères.
Le malheur du moa a-t-il fait le bonheur du kiwi ? On peut le penser.
a La sixième extinction, Richard Leakey & Roger Lewin, Flammarion, coll. Champs, 1999, 352 p.
Le malheur du moa a-t-il fait le bonheur du kiwi ? On peut le penser.
a La sixième extinction, Richard Leakey & Roger Lewin, Flammarion, coll. Champs, 1999, 352 p.
Armand Le Biar- Indispensable
- Messages : 848
Date d'inscription : 12/12/2010
Age : 66
le dodo, pas si dodu
Disparu vers la fin du XVIIe siècle, cet oiseau de l'île Maurice emblématique des espèces animales exterminées par l'homme, pesait en moyenne 10,2 KG, et non pas 20 KG comme on le pensait. La Française Delphine Angst est arrivée à cette conclusion après avoir redécouvert au musé d'Elbeuf-sur-Seine(Seine-Maritime) un stock d'os de raphus cucullatus, auxquels elle a appliqué des équations reliant le poids moyen d'un animal à la longueur des os de ses pattes. Il n'était pas plus gros qu'un dindon sauvage... et les images de dodo obèse que l'on possède auraient eu pour modèle des individus importés en Europe et suralimentés!
David- Habitué
- Messages : 177
Date d'inscription : 08/05/2011
Localisation : Sierre, Suisse
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