L'Asie continentale peuplée par l'homme moderne il y a 50000 ans.

Un crâne trouvé dans la grotte Tam Pa Ling dans les montagnes annamites du nord du Laos (province de Huà Pan) a révisé nos conceptions de l'être humain moderne quant à l'occupation de l'Asie du Sud et de l'Australie par les terres.


Le crâne, qui est le plus ancien fossile humain moderne jamais découvert dans cette partie du monde (une montagne relativement élevée 1170 mètres), montre que l'homme antique a habité la région beaucoup plus tôt que nous le pensions et que les migrations en Asie ont eu lieu à un rythme relativement rapide.


L'étude a été menée par l'anthropologue Laura Shackelford de l'Université de l'Illinois, qui, avec l'anthropologue Fabrice Demeter du Muséum National d'Histoire Naturelle de Paris, ont été les premiers à chercher des ossements anciens au Laos depuis le début des années 1900.

À l'époque, une équipe a trouvé des restes humains dans une autre grotte qui ont été datés à environ 16.000 ans beaucoup plus jeune que le crâne récemment découvert qui est estimé entre 46.000 et 63.000 ans ce qui correspond aux études paléo-génétiques.

Pour établir la datation, Shackelford et Demeter ont utilisé les techniques du radiocarbone (carbone 14) et de la thermoluminescence pour déterminer l'âge des couches de sol au-dessus des vestiges qui donnent une date, 46 000 ans. Le crâne lui-même été retrouvé à environ huit pieds soit 2,5 m sous la surface de la grotte et sa datation à l'uranium/thorium donne 63 000 ans.

«Cette découverte suggère que l'homme moderne a suivi plusieurs voies de migration une fois qu'il est arrivés en Asie du Sud», déclare Laura Shackelford.

En effet une partie de la population migre vers le nord, puis le Japon et Yonaguni en particulier par les terres tandis qu'une autre part vers le sud, l'Australie via l’Indonésie.


Sources IO9, Futura-sciences


Si la découverte montre que la terre est aussi un moyen de s'étendre malgré la difficulté du climat montagneux, je constate que c'est par les côtes que se fait le gros de la migration, donc je pose la question : cabotage et, navigation ou pas ?
J'entend par là par une volonté établie et non par un radeau fluvial parti à la dérive après l'embouchure (je me demande ou j'ai bien pu choper une idée pareille, tiens ).

Personnellement je ne mise pas sur le bateau ou sur un quelconque réseau fluvial pour le développement mais l'idée n'est pas pour autant à négliger.

Je me calque sur nos mœurs (nous Homo sapiens), aujourd'hui encore nous aimons les environnements côtiers. Les grandes villes sont toujours ou très souvent sur les côtes comme l'Australie par exemple.

Evidemment de nos jours c'est un avantage commercial d'être en côte mais à l'origine je pense que c'était pour la nourriture car nos ancêtres pratiquaient la récolte des coquillages en bord de mer. Je ne suis plus sûr mais je crois même qu'on a découvert qu'ils utilisaient des filets pour pêcher.

C'est amusant la carte montre clairement la théorie de Yves Coppens qui a été mise à mal ces dernières années avec le "Out Of Africa".