Frankenlouie, un chat à deux têtes

**Philippe Mind** Jeu 29 Sep - 18:55

Mercredi 28 septembre 2011

Des malformations apparaissent parfois chez diverses espèces, l'Homme y compris mais aujourd'hui j'aimerai parler d'un chat américain.

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Ce chat n'est pas vraiment ce qu'on peut qualifier d'animal de concours car le malheureux est né avec deux têtes. Il est devenu en quelques clics une star sur le net mais y a t-il vraiment de quoi s'extasier, peut-être si on se base sur les dires de personnes témoins de ce genre d'anomalies génétiques.

En fait ce qui est étonnant avec ce chat c'est que la plupart des animaux atteints de malformations aussi prononcées meurent en général les premiers jours qui suivent sa naissance mais lui a atteint l'âge honorable de douze ans et qu'il vit actuellement à Millbury dans le Massachusetts.

Les têtes de Frankenlouie sont entières il possède deux bouches, deux nez et quatre yeux !

Une vidéo

L'anomalie porte le nom de Janus, du dieu romain à deux têtes.

Ces anomalies appartiennent à une science qui porte le nom de Tératologie. Une discipline où l'on s'intéresse aux malformations des corps de tout type.

**Mysteria** Jeu 29 Sep - 21:30

Il ont le même cerveau donc c'est un seul chat qui contrôle le corps pas deux chat mélanger possédant le même corps non? Car la vidéo je peux pas la voir

**Ogami Itto** Jeu 29 Sep - 22:40

Chat alors !
Si j'ai bien compris, ce chat n'a qu'un seul cerveau.
Ce sujet me fait penser à une question d'ordre général sur la découverte d'ossements d'hominidés: Lorsque l'on retrouve des ossements d'un australopithèque par exemple, qu'est ce qui fait que l'on considère le spécimen comme appartenant à une espèce inconnue? Il pourrait s'agir d'un spécimen atteint de malformation après tout. Si plusieurs ossements appartenant à des individus différents sont retrouvés et qu'ils présentent les mêmes particularités je peux le comprendre mais comment tirer des conclusions à partir d'ossements d'un seul individu?

**Hibouc** Ven 30 Sep - 10:15

Ogami Itto a écrit:Chat alors !
Si j'ai bien compris, ce chat n'a qu'un seul cerveau.
Ce sujet me fait penser à une question d'ordre général sur la découverte d'ossements d'hominidés: Lorsque l'on retrouve des ossements d'un australopithèque par exemple, qu'est ce qui fait que l'on considère le spécimen comme appartenant à une espèce inconnue? Il pourrait s'agir d'un spécimen atteint de malformation après tout. Si plusieurs ossements appartenant à des individus différents sont retrouvés et qu'ils présentent les mêmes particularités je peux le comprendre mais comment tirer des conclusions à partir d'ossements d'un seul individu?

C'est une très bonne question, déjà posée, évidemment. La découverte d'un seul exemplaire doit être prise avec la plus grande circonspection. Je voyais encore récemment des images d'un géant de plus de 2,40 mètres.
Si dans 30.000 ans on découvre son squelette, croira-t-on avoir découvert une nouvelle espèce de Sapiens ?
Et la même question se pose en fait pour les témoignages de HSV dans certaines régions. Peut-il s'agir de simples humains dégénérés, vivant en vase clos et produisant des générations de « tarées » (au sens scientifique du terme, présentant des tares) par reproduction consanguine ?

**Ogami Itto** Ven 30 Sep - 22:35

Et du coup quel sont les critères qui font que l'on parle d'une nouvelle espèce? Peut-on affirmer par exemple que Lucy appartient bel et bien à une espèce à part entière? Pour Lucy, je pense toutefois que c'est son ancienneté qui était remarquable.

**Hibouc** Mer 5 Oct - 0:27

Ogami Itto a écrit:Et du coup quel sont les critères qui font que l'on parle d'une nouvelle espèce? Peut-on affirmer par exemple que Lucy appartient bel et bien à une espèce à part entière? Pour Lucy, je pense toutefois que c'est son ancienneté qui était remarquable.

Pour Lucy, il n'y avait pas que la taille ou l'ancienneté, mais aussi une foule de caractères morphologiques particuliers. Néanmoins, je crois que le risque n'est pas nul de croire en une nouvelle espèce en présence d'un squelette d'un individu malformé. Le risque se réduit évidemment lorsqu'on retrouve plusieurs individus d'une même époque, partageant cette même série de traits caractéristiques.

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