Des fleurs de 32000 ans... même pas fanées !

Dans un scénario digne de Jurassic Park, mais en moins sanglant, cette plante n’étant pas carnivore, une équipe de scientifiques russes a récemment ramené à la vie une espèce végétale éteinte depuis environ 32.000 ans.

N’étant pas botaniste, et vue l’incommensurable étendue du catalogue végétal, il va sans dire que si l’on m’avait offert un bouquet de ces petites fleurs blanches, j’aurais très bien pu les imaginer cueillies quelques heures avant dans une quelconque prairie contemporaine.

Les graines de « Silene stenophylla » ont été préservées du temps grâce aux bonnes oeuvres d’écureuils qui les ont entreposées dans le sol gelé de Sibérie (pergélisol en français, permafrost en anglais). Idéalement protégées à l’abri de l’air, de l’humidité, la température perpétuellement négative a empêché toute germination et ces graines nous sont parvenues pratiquement intactes, 32.000 ans plus tard.

Je précise que, contrairement à ce que certains articles semblent prétendre, la « Silene stenophylla » pousse encore de nos jours dans la même région. Mais les graines en questions ont un phénotype spécifique et concernent une version primitive de l’espèce actuelle, produisant moins de fruits, mais plus de feuilles.

La datation au radiocarbone des graines leur a donné plus de 30.000 ans.

L’expérience pour ramener cette plante à la vie a consisté à combiner du tissu placentaire de 3 fruits immatures plantés et conservés dans un laboratoire pendant un an. Une fois adultes, les scientifiques ont pollinisé les premières pousses avec du pollen également trouvé après des graines. Des fruits ont poussé et le cycle complet retrouvé, on est bien en présence d’une variété autrefois disparue de cette plante primitive.

Cet événement donne de grands espoirs dans le domaine de la recherche sur les matériaux biologiques et la renaissance d’autres nombreuses espèces aujourd’hui disparues est de moins en moins utopique... avant de ressusciter des animaux.


Une courte vidéo : Micro-repportage Euronews

Je suis d'accord sur certains points ce n'est as bien de se prendre pour Dieu.

Mais si l'on me donne à choisir je préfère les personnes qui clonent une plante en pot car c'est plus facile à surveiller qu'une bande de mammouth ou de dinosaures et la population si elle est effectuée en serre se contrôle mieux.

Il ya peu je crois qu'on en a pas parlé ici un homme ressuscitait des bactérie préhistoriques et là c'est beaucoup plus effarant, je trouve !

C'est vrai que c'est un exploit digne d'y consacré un petit débat!
Je trouve pour ma part, que pour la prouesse scientifique c'est une expérience intéressante, ça nous permet de refaire vivre des plantes disparues, ok. Mais n'oublions pas que si certaines espèces qu'elles soient animales et végétales, sont disparues, c'est dû à un cycle naturelle de "recyclage" de la biodiversité pour laisser place à d'espèces plus évoluées (enfin d'après ce que l'on sait, rien n'est certain...). Si on se met à Frankensteiniser ou Jurassikparkiser des plantes préhistorique, il se peut que l'on développe en même temps des spores toxiques inconnus ou de nouvelles bactéries mutantes dangereuses pour le reste des espèces contemporaines.
Et on ne parle que des espèces végétales, pour le reste c'est peut être pire...
En revanche, l'homme depuis plusieurs décennies on le sait, détruit son environnement actuel. Donc si on ne peut pas éviter pour le moment ce fait tragique, on peut certainement procéder par cette méthode pour faire en sorte de rendre à la nature tout ce qu'elle nous offre!
Donc ma conclusion sera:
Comme l'homme abuse de tous ses nouveaux pouvoirs au point de scier la branche sur laquelle il est assis, cette grande première aussi formidable soit-elle, reste malheureusement une porte ouverte à une nouvelle folie...

Xamen Ek a écrit:En revanche, l'homme depuis plusieurs décennies on le sait, détruit son environnement actuel. Donc si on ne peut pas éviter pour le moment ce fait tragique, on peut certainement procéder par cette méthode pour faire en sorte de rendre à la nature tout ce qu'elle nous offre!

Je suis d'accord sur presque tous les points mais celui-ci me dérange quelques peu, je me dis qu'une espèce clonée ne remplacera jamais une espèce née naturellement et n'ayant jamais disparue.
Si demain on clone un thylacine (pourtant je pense au mammouth mais c'est un mauvais exemple), il n'est pas sûr qu'il réagira comme il doit et ne survivra peut-être même pas.