[Paléontologie] Découverte de deux lionceaux des cavernes, les mieux conservés de l'histoire (octobre 2015)

Découverte de deux lionceaux des cavernes, les mieux conservés qu’on ait jamais vu…

Lundi 26 octobre 2015

Une découverte sans précédent d’un ancien prédateur a été faite cet été en République de Sakha, aussi connu sous le nom de Yakoutie. Les lions des cavernes étaient presque parfaitement conservés dans le pergélisol et pourraient être très âgés.


Le Siberian Times et l'Académie des Sciences de Yakoutie, présenteront correctement ces lionceaux lors d'une conférence de presse internationale fin novembre.
Avec ces deux lions, les paléontologues montreront également d’autres animaux du Pléistocène conservés par la glace dans cette vaste région, c’est la plus grande et le plus froide de la Russie. Parmi ceux-ci se trouveront le célèbre mammouth laineux Yuka, le mammouth d’Oimyakon, la carcasse du rhinocéros laineux Kolyma, le bison Yukagir et des chevaux.


Le lion des cavernes (Panthera spelaea) vivait durant les périodes Pléistocène moyen et supérieur sur le continent eurasien, des îles britanniques à la Tchoukotka à l'extrême est de la Russie, et ils ont aussi parcouru l’Alaska et le nord-ouest du Canada. Les créatures disparues étaient des proches parents des lions africains et asiatiques modernes.

La découverte des restes de ces félins est rare : cette annonce à propos de l'existence de deux spécimens s’ajoute avec la promesse qu'il s’agit des mieux préservés jamais trouvés dans le monde.

Les détails seront donnés lors de la présentation de novembre, avec les premiers résultats de la recherche sur les lions.

Auparavant, seuls des fragments de carcasses, des parties de squelettes et des os individuels avaient été trouvés. Jusqu'à présent, en Yakoutie, seuls des crânes, des dents et des os avaient été découverts ce qui avait empêché les scientifiques d’avoir une image plus précise de la créature éteinte.

Comme d'autres animaux préhistoriques, le lion des cavernes n'est plus : la recherche sur ces deux lionceaux pourrait aider à expliquer pourquoi il a disparu il y a environ 10 000 ans, alors que ce félin n’avait que peu de prédateurs. Il était plus petit que les herbivores, et peu enclin à s’enliser dans des marécages, comme les mammouths et les rhinocéros laineux. Une théorie propose qu’une diminution du nombre de cerfs et d’ours des cavernes, leur proie, a pu causer son extinction.

« La découverte est sensationnelle, sans aucun doute », a déclaré une source proche de la mise à jour.

On sait les restes sont exempts d'infections dangereuses comme l'anthrax après une analyse microbiologique initiale, mais aucun autre détail important ou photos ne sera publié avant la présentation.

Sources : The Siberian Times

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Aujourd'hui, on parle de les cloner :

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