Les baleines à bec de Travers : une espèce si rare qu'on la voit pour la première fois !

Des chercheurs néo-zélandais ont fait part de la découverte de deux spécimens de la plus rare espèce de baleines. Ils ont réussi à en apprendre davantage sur cette espèce quasi-inconnue et nommée baleine à bec de Travers.

Mercredi 07 novembre 2012

Les faits

En décembre 2010 deux cétacés s'échouent sur une plage d’Opape (Nouvelle-Zélande), les biologistes les identifient comme de simples baleines grises à bec, mais se trompent !

Ces deux baleines à bec sont une femelle de 5,3 m de long et un jeune mâle de 3,5 m, il s'agit de la mère et de son petit.

Une étude Adn effectuées par des chercheurs néo-zélandais et dont les résultats ont été publiés ce mardi montre qu'il s'agit d'une espèce si rare qu'on ne la connaissait que de par ses os.

Mesoplodon traversii ou baleine à bec de Travers avait été décrite par Henry Hammersley Travers en 1872 grâce à des ossements que ce dernier avait découvert. On avait retrouvé ces parties du squelette en Nouvelle-Zélande et au Chili ces 140 dernières années mais on avait que ça !

Le fait qu'on ait jamais vu en chair et en os, fait planer un doute, était-elle éteintes ou encore existante ? Grâce à ces carcasses échouées on sait à présent qu'elles doivent toujours être là.

Rochelle Constantine de l'Université d'Aukland, auteur principal de l’étude a déclaré :

"C'est la première fois que cette espèce de baleine de plus de cinq mètres de long a été observée et nous avons eu assez de chance d'en trouver deux spécimens, [il est] extraordinaire que nous ne connaissions quasiment rien d'un animal d'une aussi grande taille".

On ne sait d'ailleurs pas pourquoi ce mammifère marin est resté si longtemps sans être observée.

Rochelle conclue en disant que :

"Nous avons été tellement surpris de découvrir que c'était des baleines à bec de Travers que nous avons refait les analyses plusieurs fois avant d'annoncer la découverte"

Sources: 20min.fr, Current Biology

La parole est à vous

Cette découverte m'évoque 3 remarques :

1) Première bonne nouvelle : une espèce que l'on croyait éteinte est donc encore bien vivante. En cette période d'hécatombe des espèces, on ne peut que s'en féliciter.

2) Cette découverte démontre une fois de plus qu'il existe encore des espèces animales de grande taille vivante dont on ignore l'existence, et ça, pour la cryptozoologie, c'est vraiment une excellente raison d'espérer.

3) Pour les distraits qui survoleraient l'article, le nom de « baleine à bec de Travers » ne signifie nullement qu'elle ait une tronche en biais (ne cherchez pas sur la photo), mais qu'elle porte le nom du premier homme à l'avoir identifiée, comme l'a bien indiqué Philippe, Henry Hammersley Travers.