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[Cryptozoologie] La cryptozoologie, mélange d’ouverture d’esprit et d’esprit critique (Interview de Benoît Grison par la Croix)

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Message  Philippe Mind Mar 26 Juil - 14:19

Propos recueillis par Pascal Charrier, publié le 22 juillet 2016 sur La Croix.

ENTRETIEN avec Benoît Grison, biologiste et sociologue des sciences à l’université d’Orléans. Pour cet universitaire, s’intéresser aux animaux cachés ou inconnus ne se limite pas à traquer le monstre du Loch Ness ou être un amateur farfelu.

La Croix : Des chercheurs « sérieux » s’intéressent-ils à la cryptozoologie, telle qu’elle a été définie dans les années 1950 par le zoologiste belge Bernard Heuvelmans, pour qui on peut découvrir des animaux cachés ou inconnus en s’appuyant sur des savoirs populaires et des témoignages d’autochtones ?

Benoît Grison : Il y en a au moins une centaine dans le monde. Quand vous connaissez le milieu des biologistes, vous rencontrez très vite un certain nombre d’acteurs qui ont un intérêt pour ces questions-là. Mais beaucoup ne veulent pas le dire. Cela ne fait pas assez sérieux ou c’est trop problématique. Cela peut se comprendre, alors que ce domaine attire beaucoup d’amateurs loufoques.

Si cela reste marginal, c’est aussi parce que c’est une démarche qui, typiquement, ne sert à rien à une époque où l’on demande de plus en plus de la recherche appliquée en termes de financement. Son gros problème est enfin l’interdisciplinarité. Ce devrait être sa richesse, c’est sa difficulté. Il faut conjuguer la maîtrise de plusieurs disciplines, entre culture et nature, entre ethnologie, zoologie et biologie.

Existe-t-il des cas d’animaux découverts grâce à cette approche ?

B. G. : Le saola est un bon exemple. C’est une très grosse chèvre, identifiée au nord du Vietnam en 1992. Le deuxième cas d’école, c’est un poisson, le cœlacanthe d’Indonésie. L’histoire est encore plus improbable. Un biologiste, Mark Erdmann, travaillant sur les crustacés a entendu parler par des amis qu’il existait des cœlacanthes dans les eaux indonésiennes, alors que ces poissons n’étaient censés se trouver qu’aux Comores, à des milliers de kilomètres de là. Il ne les croyait pas. Mais il a cherché. Comme on lui disait qu’on en trouvait parfois sur tel marché indonésien, il l’a fréquenté pendant des semaines et a fini par en trouver sur un étal. Après, il lui a fallu remonter à la source, retrouver les pêcheurs et il a capturé un spécimen en 1998. C’est aussi cela la cryptozoologie, un mélange d’ouverture d’esprit et d’esprit critique. Mais la dialectique n’est pas évidente.

Comment différencier ce genre de cas de la simple recherche en biodiversité ?

B. G. : C’est compliqué. Si vous découvrez une nouvelle espèce par hasard, comme cela arrive tous les jours – et on découvre aussi beaucoup de mammifères, contrairement à ce que pensent les gens –, ce n’est pas de la cryptozoologie. La cryptozoologie, c’est quand on part de savoirs populaires. Mais il y a une zone floue. Une partie des découvertes authentiquement cryptozoologiques ne disent pas leur nom.
Beaucoup de personnes dans mon milieu professionnel connaissent l’histoire du saola, mais ont tendance à dire que ce n’est pas de la cryptozoologie, parce qu’ils en ont une idée fantasmagorique. Dans leur esprit, la cryptozoologie, ce sont de « gros » dossiers, c’est le Yéti ou le monstre du Loch Ness. Mais certains de mes collègues font de la cryptozoologie sans le savoir.

Existe-t-il donc des dossiers « sérieux » en cryptozoologie ?

B. G. : Il y a environ 150 dossiers sérieux et les deux tiers sont des animaux qui n’enthousiasmeraient pas les foules. Cela peut être des animaux qui ont disparu, mais que certains disent continuer à voir. Un bon exemple est le pic à bec d’ivoire, un très grand oiseau qui vivait dans le sud des États-Unis et a disparu à la fin des années 1940. Depuis, il y a des témoignages de gens qui disent le voir, des films flous et des enregistrements sonores. Cela a entraîné une controverse au sein de la communauté ornithologique. De même, l’Australie rurale se passionne autour de la question du thylacine, le tigre marsupial, qui a officiellement disparu en 1929.

Comment définiriez-vous le travail de Michel Ballot, qui cherche depuis années le Mokélé-Mbembé ?

B. G. : Michel Ballot appartient à la catégorie des amateurs sérieux. Il n’est pas scientifique, mais c’est un naturaliste amateur d’excellent niveau. Il connaît très bien la faune du Cameroun, parfois mieux que certains de mes collègues qui la connaissent de manière plus théorique. Il se rend régulièrement dans une zone grande comme le Luxembourg qui n’a pas été « investiguée » par des naturalistes depuis le début du XXe siècle. À tel point que certains lui demandent de ramener des spécimens… Et il a bien assimilé la méthodologie mise en avant par Bernard Heuvelmans.

Parfois, il a des doutes et c’est cohérent avec sa démarche rationnelle. Il ne faut pas vouer aux gémonies des hommes comme lui. Le problème, c’est que les Occidentaux ont collé l’étiquette « dinosaure » sur le Mokélé-Mbembé. Elle est problématique, parce qu’elle peut tout de suite nimber une démarche méthodique et sérieuse d’une aura de ridicule potentiel.

Comme vous le signalez vous-même, la cryptozoologie attire justement de nombreux amateurs farfelus. Ces personnes peuvent-elles être de bonne foi ?

B. G. : Oui, et la plupart du temps. Évidemment, il y a des mystifications et des canulars. On peut d’autant plus tromper les gens qu’il n’y a plus beaucoup de culture en histoire naturelle en Occident. Et il y a beaucoup de naïveté dans ce milieu…

Mais, dans d’autres cas, il y a bien des animaux réels, de chair et de sang, qui sont connus des spécialistes, mais qui sont rares. Les gens sont sincères, mais font des confusions et interprètent mal ce qu’ils voient. Il peut aussi y avoir des gens de bonne foi qui observent des phénomènes ne relevant pas de la biologie. C’est le cas, le plus souvent, pour le monstre du Loch Ness. On voit un reflet sur la surface du lac et on pense que c’est un monstre.

Un bon cryptozoologue doit donc d’abord savoir vérifier des témoignages…

B. G. : La question de la fiabilité du témoignage humain est en effet centrale dans la cryptozoologie. Pour Bernard Heuvelmans, des autochtones peuvent connaître des animaux que les scientifiques professionnels ne connaissent pas. Mais, après, il faut passer les informations préliminaires au tamis de la critique, pour voir si le dossier tient. Beaucoup ne le font pas et prennent au pied de la lettre n’importe quel témoignage.

Parfois, les gens font aussi entrer dans une catégorie mentale quelque chose qu’ils ne peuvent pas interpréter, pour lui donner du sens et se rassurer. Les serpents de mer, c’est typiquement ça. C’est un terme-valise qui ne veut rien dire. Pendant deux siècles, quand les marins croisaient un animal qu’ils n’arrivaient pas identifier, plutôt allongé et de grande taille, ils disaient : « c’est un serpent de mer ». L’être humain est fait comme ça. Il faut bien qu’il donne un nom à ce qu’il voit.

Sources : La Croix.com

J'ajoute des liens qui sont en rapport avec cet article :


Un mot...

Voici une interview qui explique bien mieux le point de vue, d'un ami, j'ai nommé M. Benoît Grison, que je suis depuis quelques années et qui a tout mon respect.

Que pensez-vous de sa façon de penser ?

La parole est à vous.
Philippe Mind
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