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[Littérature - Aventure - Biographie] Aventures en Guyane - Journal d'un explorateur disparus par Raymond Maufrais
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[Littérature - Aventure - Biographie] Aventures en Guyane - Journal d'un explorateur disparus par Raymond Maufrais
Je termine la lecture du livre " Aventures en Guyane " de Raymond Maufrais...
Titre du livre : Aventures en Guyane - Journal d'un explorateur disparu
Auteur : Raymond Maufrais
Poche : 320 pages
Editeur : Points (3 avril 2014)
Collection : POINTS AVENTURE
Langue : Anglais, Français
ISBN-10 : 2757838466
ISBN-13 : 978-2757838464
Présentation de l'éditeur
Voici l'un des récits les plus poignants de l'histoire de l'exploration. En 1950, Maufrais a 23 ans lorsqu'il se lance seul et à pied dans la jungle guyanaise en direction des mythiques monts Tumuc-Humac alors inconnus. On ne le reverra plus. Si un Indien n'avait pas découvert par hasard ses carnets au bord d'une rivière, ce face à face exemplaire d'un homme avec son destin ne nous serait jamais parvenu. Le mystère de sa disparition hantera toute une jeunesse éprise comme lui d'idéal, d'aventure et de liberté.
Né à Toulon en 1926, Raymond Maufrais participe à 18 ans aux combats de la Libération. Il part ensuite au Brésil se joindre à une expédition chez les Indiens Chavantes. Trois ans plus tard, il disparaît en Guyane dans une odyssée sans retour. Son père passera le reste de sa vie à le chercher dans toute l'Amazonie. En vain.
" Le récit de Raymond Maufrais est traversé de bout en bout par une sincérité absolue. Une sincérité d'autant plus incontestable que les carnets sont livrés ici à l'état brut. [...] S'il n'avait pas mystérieusement disparu, il serait sans doute devenu l'un des "grands' de l'exploration française. Et un écrivain de renom. "
Mon avis
Partir sans le sou est risqué, mais ce jeune homme l'a fait ! Ce livre est son testament car on ne le revit jamais. J'ai adoré ce livre plein d'aventures, d'anecdote, et d'humour. Son voyage mal préparé, retardé sans cesse, et avec peu de moyens lui fut fatal mais sa mémoire demeure dans ce livre.
Vous l'avez lu ? Vous comptez le lire ? Dites nous tout !
Titre du livre : Aventures en Guyane - Journal d'un explorateur disparu
Auteur : Raymond Maufrais
Poche : 320 pages
Editeur : Points (3 avril 2014)
Collection : POINTS AVENTURE
Langue : Anglais, Français
ISBN-10 : 2757838466
ISBN-13 : 978-2757838464
Présentation de l'éditeur
Voici l'un des récits les plus poignants de l'histoire de l'exploration. En 1950, Maufrais a 23 ans lorsqu'il se lance seul et à pied dans la jungle guyanaise en direction des mythiques monts Tumuc-Humac alors inconnus. On ne le reverra plus. Si un Indien n'avait pas découvert par hasard ses carnets au bord d'une rivière, ce face à face exemplaire d'un homme avec son destin ne nous serait jamais parvenu. Le mystère de sa disparition hantera toute une jeunesse éprise comme lui d'idéal, d'aventure et de liberté.
Né à Toulon en 1926, Raymond Maufrais participe à 18 ans aux combats de la Libération. Il part ensuite au Brésil se joindre à une expédition chez les Indiens Chavantes. Trois ans plus tard, il disparaît en Guyane dans une odyssée sans retour. Son père passera le reste de sa vie à le chercher dans toute l'Amazonie. En vain.
" Le récit de Raymond Maufrais est traversé de bout en bout par une sincérité absolue. Une sincérité d'autant plus incontestable que les carnets sont livrés ici à l'état brut. [...] S'il n'avait pas mystérieusement disparu, il serait sans doute devenu l'un des "grands' de l'exploration française. Et un écrivain de renom. "
Mon avis
Partir sans le sou est risqué, mais ce jeune homme l'a fait ! Ce livre est son testament car on ne le revit jamais. J'ai adoré ce livre plein d'aventures, d'anecdote, et d'humour. Son voyage mal préparé, retardé sans cesse, et avec peu de moyens lui fut fatal mais sa mémoire demeure dans ce livre.
Vous l'avez lu ? Vous comptez le lire ? Dites nous tout !
Re: [Littérature - Aventure - Biographie] Aventures en Guyane - Journal d'un explorateur disparus par Raymond Maufrais
Bon reste à lire le livre du père.
Armand Le Biar- Indispensable
- Messages : 848
Date d'inscription : 12/12/2010
Age : 66
Re: [Littérature - Aventure - Biographie] Aventures en Guyane - Journal d'un explorateur disparus par Raymond Maufrais
Je l'ai lu aux deux tiers mais ce qui est à noter, et ça reste mon avis personnel, c'est que son fils était plus doué que lui dans l'écriture.
Re: [Littérature - Aventure - Biographie] Aventures en Guyane - Journal d'un explorateur disparus par Raymond Maufrais
J'ai commencé (octobre 2015), avec passion, la lecture du livre-testament de Raymond Maufrais. Dès les premières pages on pressent le drame qui va se jouer. Lui-même en est conscient. Manque de moyens, manque d'argent, retard, fatigue, équipement trop lourd que l'on commence à revendre pour subsister. Il veut passer par les monts Tumuc-Humac. Ces montagnes sont considérées comme légendaires de nos jours.
Les monts Tumuc-Humac ou le mystère qui demeureEn creusant un peu le sujet, je suis tombé sur cet article de Yann Chavance : Objectif Mitaraka, épisode 6 : les Tumuc-Humac, les montagnes imaginaires dans le journal Le Monde. Je le cite.
"Tumuc-Humac. Un nom mythique qui a attiré comme un aimant les explorateurs du XIXe siècle, cherchant jusqu’à leur mort cette chaîne montagneuse censée marquer la frontière avec le Brésil. Berceau des légendes les plus folles, de l’Eldorado aux tribus amérindiennes oubliées de tous, le mythe des Tumuc-Humac n’a été démonté que récemment : ces montagnes n’ont jamais existé, à part dans l’imaginaire fertile des explorateurs. Le nom, lui, est resté. Sa fascination aussi."
[...] C’est l’explorateur Jules Crevaux qui popularise alors le mythe à la fin du XIXe siècle, cherchant toute sa vie à gravir ces fameux monts Tumuc-Humac. « J'arriverai au sommet d'une chaîne de montagnes que nul n'a traversée avant moi », s’enthousiasme-t-il en 1879. « Il faut que j'atteigne ce but, dussé-je succomber en y arrivant. » Il y mourra trois ans plus tard, tué (puis mangé, selon la légende) par une tribu amérindienne, après avoir escaladé de nombreux inselbergs de la région en espérant y apercevoir les hauts sommets recherchés, inondant la métropole de cartes de la Guyane indiquant une haute chaîne de montagnes : les Tumuc-Humac. [...]
Tout semble parfait sauf, comme je suis curieux de nature, j'ai jeté un œil, hier soir, au livre Le mendiant de l'Eldorado (a) de Jules Crevaux, (1847-1882). Et là surprise, c'est un son de cloche nettement plus nuancé.
Dans le premier tiers du livre intitulé Voyage d'exploration dans l'intérieur des Guyanes (1876-1877) au hapitre VIII Crevaux écrit fin septembre 1877 :
" Avant d'aller plus loin, il ne sera pas hors de propos de mettre sous les yeux des lecteurs quelques-unes de mes notes sur les monts Tumuc-Humac.
La chaîne des Tumuc-Humac qui sépare les bassins du Maroni et du Yary est moins importante qu'on ne le croyait généralement. Le baromètre ne nous a pas indiqué de hauteur dépassant quatre cents mètres au-dessus du niveau de la mer. L'altitude de ces montagnes est même si faible que la température n'est que de deux ou trois degrés au-dessus de celle de la plaine. La végétation des points les plus élevés est celle de la zone torride. L'ananas, que les Roucouyennes désigne sous le nom de nana, croît spontanément au sommet de ces montagnes. [...]"
Dans les lignes suivantes Crevaux règle son compte à la légende de l'Eldorado, au grand lac de Parimè (devant se trouver sur le plateau de la chaîne des Tumuc-Humac), au palais aux murailles d'or gardé par des milliers d'animaux terribles aux formes les plus fantastiques.
Le palais ? "Les explorateurs trouveront un de ces temples sur les bords de la crique Courouapi [...] Il s'agit seulement d'une grande excavation, une véritable grotte dont les parois sont formées par des roches micacées". Le lac ? "simplement une inondation qui se renouvelle chaque année dans les terrains alluvionnaires". L'Homme doré ? "[il] s'enduisait les cheveux et le corps non pas de paillettes d'or, mais de cette poussière que tout le monde connaît sous le nom de sable d'or, ou l'or des singes".
Comment selon l'auteur Jules Crevaux peut-il envisager de mettre les pieds sur ces satanés monts à partir de 1879 alors qu'il les a déjà parcouru en 1877 ? Ce me rappelle un peu Théodore Monod. Certains journalistes ont cru, de bonne foi, qu'il avait passé toute sa vie à chercher la fameuse météorite géante de Chinguetti.
Courteville rencontre Fawcett
Autre point intéressant du mendiant de l'Eldorado, Chantal Edel et Jean-Pierre Sicre racontent dans une post-face intitulée La fin d'une histoire la triste fin du pacifique Jules Crevaux et des siens presque tous massacrés, le 27 avril 1882, par les indiens Tobas. Les auteurs rappellent aussi cette anecdote de Courteville. Il croise le colonel Fawcett, déjà porté disparu, prostré au bord d'une piste en pleine brousse, le corps dévoré par la vermine. "Ces pauvres bêtes ont faim" lance le malheureux comme pour s'excuser. Seul hic Courteville est un nom, hélas, bien connu des cryptzoologues de manière défavorable.
a Recueil de récits que l'explorateur à écrit pour la fameuse revue Le Tour du monde (b). L'éditeur précise qu'il a unifié la graphie et corrigé la mise en page mais que "Hormis ces points de détails, le texte établit pour la présente édition est rigoureusement conforme à celui de la première publication". J'ai quand même vérifié en téléchargeant les numéros du Tour du Monde en question. Le texte du livre est bien conforme.
b Le Tour du Monde (1860-1914) : "revue d'exploration qui rassemble les récits des grands voyageurs de l'époque."
"Tumuc-Humac. Un nom mythique qui a attiré comme un aimant les explorateurs du XIXe siècle, cherchant jusqu’à leur mort cette chaîne montagneuse censée marquer la frontière avec le Brésil. Berceau des légendes les plus folles, de l’Eldorado aux tribus amérindiennes oubliées de tous, le mythe des Tumuc-Humac n’a été démonté que récemment : ces montagnes n’ont jamais existé, à part dans l’imaginaire fertile des explorateurs. Le nom, lui, est resté. Sa fascination aussi."
[...] C’est l’explorateur Jules Crevaux qui popularise alors le mythe à la fin du XIXe siècle, cherchant toute sa vie à gravir ces fameux monts Tumuc-Humac. « J'arriverai au sommet d'une chaîne de montagnes que nul n'a traversée avant moi », s’enthousiasme-t-il en 1879. « Il faut que j'atteigne ce but, dussé-je succomber en y arrivant. » Il y mourra trois ans plus tard, tué (puis mangé, selon la légende) par une tribu amérindienne, après avoir escaladé de nombreux inselbergs de la région en espérant y apercevoir les hauts sommets recherchés, inondant la métropole de cartes de la Guyane indiquant une haute chaîne de montagnes : les Tumuc-Humac. [...]
Tout semble parfait sauf, comme je suis curieux de nature, j'ai jeté un œil, hier soir, au livre Le mendiant de l'Eldorado (a) de Jules Crevaux, (1847-1882). Et là surprise, c'est un son de cloche nettement plus nuancé.
Editions Phébus, 1989
Dans le premier tiers du livre intitulé Voyage d'exploration dans l'intérieur des Guyanes (1876-1877) au hapitre VIII Crevaux écrit fin septembre 1877 :
" Avant d'aller plus loin, il ne sera pas hors de propos de mettre sous les yeux des lecteurs quelques-unes de mes notes sur les monts Tumuc-Humac.
La chaîne des Tumuc-Humac qui sépare les bassins du Maroni et du Yary est moins importante qu'on ne le croyait généralement. Le baromètre ne nous a pas indiqué de hauteur dépassant quatre cents mètres au-dessus du niveau de la mer. L'altitude de ces montagnes est même si faible que la température n'est que de deux ou trois degrés au-dessus de celle de la plaine. La végétation des points les plus élevés est celle de la zone torride. L'ananas, que les Roucouyennes désigne sous le nom de nana, croît spontanément au sommet de ces montagnes. [...]"
Dans les lignes suivantes Crevaux règle son compte à la légende de l'Eldorado, au grand lac de Parimè (devant se trouver sur le plateau de la chaîne des Tumuc-Humac), au palais aux murailles d'or gardé par des milliers d'animaux terribles aux formes les plus fantastiques.
Le palais ? "Les explorateurs trouveront un de ces temples sur les bords de la crique Courouapi [...] Il s'agit seulement d'une grande excavation, une véritable grotte dont les parois sont formées par des roches micacées". Le lac ? "simplement une inondation qui se renouvelle chaque année dans les terrains alluvionnaires". L'Homme doré ? "[il] s'enduisait les cheveux et le corps non pas de paillettes d'or, mais de cette poussière que tout le monde connaît sous le nom de sable d'or, ou l'or des singes".
Comment selon l'auteur Jules Crevaux peut-il envisager de mettre les pieds sur ces satanés monts à partir de 1879 alors qu'il les a déjà parcouru en 1877 ? Ce me rappelle un peu Théodore Monod. Certains journalistes ont cru, de bonne foi, qu'il avait passé toute sa vie à chercher la fameuse météorite géante de Chinguetti.
Courteville rencontre Fawcett
Autre point intéressant du mendiant de l'Eldorado, Chantal Edel et Jean-Pierre Sicre racontent dans une post-face intitulée La fin d'une histoire la triste fin du pacifique Jules Crevaux et des siens presque tous massacrés, le 27 avril 1882, par les indiens Tobas. Les auteurs rappellent aussi cette anecdote de Courteville. Il croise le colonel Fawcett, déjà porté disparu, prostré au bord d'une piste en pleine brousse, le corps dévoré par la vermine. "Ces pauvres bêtes ont faim" lance le malheureux comme pour s'excuser. Seul hic Courteville est un nom, hélas, bien connu des cryptzoologues de manière défavorable.
a Recueil de récits que l'explorateur à écrit pour la fameuse revue Le Tour du monde (b). L'éditeur précise qu'il a unifié la graphie et corrigé la mise en page mais que "Hormis ces points de détails, le texte établit pour la présente édition est rigoureusement conforme à celui de la première publication". J'ai quand même vérifié en téléchargeant les numéros du Tour du Monde en question. Le texte du livre est bien conforme.
b Le Tour du Monde (1860-1914) : "revue d'exploration qui rassemble les récits des grands voyageurs de l'époque."
Dernière édition par Armand Le Biar le Dim 19 Aoû - 11:55, édité 3 fois
Armand Le Biar- Indispensable
- Messages : 848
Date d'inscription : 12/12/2010
Age : 66
Re: [Littérature - Aventure - Biographie] Aventures en Guyane - Journal d'un explorateur disparus par Raymond Maufrais
Très intéressant Armand, je me permets aussi de rajouter un documentaire actuel sur les Tumuc Humac. Aujourd'hui, c'est un lieu d'aventure, qui n'a certainement plus rien à voir avec les difficultés qu'on connu Maufrais, et d'autres. Les bateaux à moteurs, la déforestation, et le ravitaillement aident, mais bon cela reste tout de même difficile d'accès.
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