[Zoologie - Mammifères] Des cerfs bien étranges qui abusent des génisses (septembre 2014)

Des cerf aux mœurs bizarres pourrait-on dire...

En Loire :

Jeudi 18 septembre 2014

L'histoire débute par la constatation d'un éleveur de la Loire qui a vu et photographié un cerf près de son troupeau de génisses. Quelques jours plus tard, il a constaté des lacérations au niveau des mamelles d’une de ses bêtes.


Le vétérinaire diligenté par l’Etat pour réaliser un contrôle officiel «a bien constaté ces lésions, qui proviendraient du cerf » insiste Natalie Guerson, directrice départementale de la protection des population de la Loire, auprès de notre journal. « Je ne laisserais pas dire que ses conclusions sont un faux ».
Une mise au point qui intervient après les propos de Gérard Aubret, le président de la Fédération des chasseurs de la Loire, publiés dans Le Progrès du dimanche 14 septembre qui était intervenu sur ce point. « Mi-août, un agriculteur a accusé un jeune mâle d’avoir sailli une génisse. Ubuesque ! On a jamais vu ça dans le monde » s’offusque le président des chasseurs. « Le certificat du vétérinaire qui confirme ces accusations est un faux : on ne s’interdit pas d’ailleurs de faire une procédure ».

De plus, selon les dires de l’agriculteur, il y aurait eu saillie. «C’est rare, mais possible» rajoute Mme Guerson, «même s’il ne peut y avoir de fécondation issue de cette reproduction».

Sources : Le Progrès.fr

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La même chose s'était déjà produit dans l'Ain à Polliat, mais le cervidé avait été abattu.

Lundi 15 septembre 2014

Ils l’ont fait. Un peu à contrecœur, mais ils l’ont fait. À la demande du préfet, qui avait pris un arrêté d’abattage de l’animal, les chasseurs de la société de chasse de Vial, un hameau de Polliat, ont « prélevé » un énorme cerf, ce dimanche matin, lors d’une battue organisée sur ce territoire situé le long de la départementale 1079, en limite de Viriat.

À 9 heures, l’affaire était entendue.

Entre fierté, tristesse et fatalisme, sentiments partagés, en cette matinée d’ouverture de la chasse au petit gibier.

Pour le coup, 12 cors et 230 kg, c’est bien de grand gibier dont il s’agissait, mais en dépit de la noblesse de l’animal, la plupart auraient volontiers encore retardé l’échéance. Pourquoi le tuer ? Installé dans ces bois depuis quelques années, ce cerf adulte avait pris la fâcheuse habitude, lors de ses périodes de rut, de courir après les génisses, dispersant les troupeaux, blessant parfois les bovins. Après plusieurs plaintes d’agriculteurs, l’arrêté préfectoral étant tombé, le cervidé était condamné.

Alain Roux, le président de la société de chasse de Vial, était pourtant contre : « On nous impose de le tuer. Moi je me suis bagarré pour le garder. J’ai proposé de le déplacer, mais on n’a pas le droit, il y a une réglementation pour les animaux sauvages. Déjà l’an dernier, il avait abîmé des vaches, là ça a recommencé. C’est dommage de tuer un bestiau pareil, ça nous fait mal au cœur mais c’est comme ça, le préfet a décidé, il n’y a rien à faire. »

« On aurait pu lui lâcher une biche ou deux »

Plus d’un chasseur du coin avaient déjà croisé le grand cerf, ces dernières années, sur ce secteur, ou un peu plus loin, aux Greffets sur Viriat. L’un d’entre eux se l’était même pris sur le capot de sa voiture il y a trois ans, en forêt de Saint-Martin.

C’est Daniel Lafloque, de Buellas, qui l’a accroché à son tableau de chasse. « C’est le 36e cerf que je tue. J’en ai chassé en Alsace, en Pologne, dans les Pyrénées, en Côte-d’Or, mais dans l’Ain c’est la première fois, c’est vraiment exceptionnel. »

Et de s’étonner lui aussi de la décision préfectorale : « Ce cerf avait dû traverser l’autoroute il y a quelques années, sur un passage à gibier. On pense qu’il venait du Jura. Ici, il avait de la place, des bois, des étangs, il était tranquille mais il avait besoin d’une femelle. On aurait pu lui lâcher une biche ou deux, il ne serait plus allé embêter les vaches. »

Un camarade de chasse lui emboîte le pas : « On a un lynx ou un loup qui tue des brebis, il ne faut rien dire, et puis là on a un cerf qui embête des génisses, il faut l’abattre. Pour moi c’est une honte. »

Même sentiment pour Bernard Chanel, un riverain du hameau de Vial : « On le tue parce qu’il dérange de temps en temps quelques bovins, je trouve que c’est idiot. Pour moi c’est un acte non justifié car ce cerf, qui est un vieux mâle solitaire, se cache dans les bois la plupart du temps. D’après ce que j’ai vu, il n’y a pas de danger qui nécessite qu’on l’abatte. Un si bel animal, c’est le plus grand mammifère sauvage que l’on possède, c’est très rare dans nos régions, on devrait au contraire le préserver. »

Les troupeaux de Viriat et Polliat vont pouvoir retrouver calme et sécurité.

Sources : Le Progrès.fr

Je suis étonné de voir que des cerfs font cela aussi souvent aux quatre coins de la France en fait. Je n'avais jamais entendu parler de cela et apparemment cela est fréquent quand même !

Notons aussi, que le cerf de la Loire a peut-être été abattu mais j'attends confirmation d'un contact.

La parole est à vous.

Je peux à présent confirmer grâce à un ami (que je remercie au passage) que le jeune cerf été abattu près de Saint-Germain-Laval en Loire par des louvetiers, selon le journal La Dépêche du 17 octobre 2014.

L'article explique que c'est pour éviter que les génisses soient à nouveaux agressées et blessées que l'ongulé a été abattu.

Rassurons-nous, ce n'est pas un abattage systématique de tous les cerfs qui est prévu mais simplement de cet individu.