[Sciences - Technologie] Des bits 1 ou exclusif 0 au qubits 1 et inclusif 0 du 21ème siècle

Le plus inquiétant, avec la miniaturisation, c'est que l'intelligence du système peut dérailler sous l'influence de perturbations externes de plus en plus infimes... champ électromagnétique, particules subatomiques en déplacement, etc.

À quoi bon hyper-miniaturiser s'il faut emballer le tout dans un épais sarcophage en plomb

echap a écrit: tout dépend d'entre les mains de qui elle atterrit...

En effet c'est vrai pour toute technologie naissante.

hibouc a écrit:l'intelligence du système peut dérailler sous l'influence de perturbations externes de plus en plus infimes...

Je pense que l'important c'est surtout le changement que cela pourrait apporter au niveau de la théorie de ce qu'est un ordinateur. Le système binaire est même à la base de la philosophie du métalangage, c'est à dire de la grammaire. Le concept de combinaisons ab*a = aba, abba, abbba mais est <> ababa. C'est le concept de l'écriture linéaire, de la pensée linéaire, de la machine de Turing qui peut être remis en question.

Je ne m'y connais pas du tout en physique, il me paraît vaguement, vraiment vaguement, que c'est le désordre au niveau sub-atomique et que c'est l'ordre au niveau atomique.

Peut-être que pour que le système ne déraille pas, il faudrait que le q-bit puisse en fonctionnant de manière anarchique produire de l'ordre, de l'attendu, et donc qu'il y ait aussi deux couches, celle des q-bits au-dessous et celle des bits au-dessus.

Moi je pense que la machine de Turing c'est ce qui distingue l'homme de la machine, ou l'homme de l'ordinateur. A un moment j'ai été un peu télépathe, et je peux vous assurer que la pensée n'est pas linéaire, elle est assez chaotique, vraiment c'est que du bruit, je ne vois pas comment il y a des gens qui lisent dans la pensée, alors qu'on n'entend que des syllabes et qu'on n'y comprend rien, au mieux j'ai réussi à deviner 3 fois un mot d'une syllabe, une fois pour tricher, une fois pour ne pas passer pour une conne et une fois aussi pour ne pas me faire passer pour une conne, mais je me suis fait passer pour une conne car elle ne pensait pas au bon mot. Et donc si la pensée n'est pas aussi linéaire qu'un automate déterministe ou qu'un automate non déterministe (je ne me souviens plus de la différence), et qu'on crée un ordinateur qui ne pense pas linéairement, autant dire qu'il est susceptible de penser de lui-même, d'avoir une chance d'accéder à l'intelligence, une intelligence sûrement primitive.

Je ne connais que les automates au niveau conceptuel a(ba)*a= abababababa, mais c'est loin, les bits je ne m'en souviens plus, le côté matériel des ordinateurs je ne m'y connais pas du tout, et la physique pas du tout. Mais du temps de mes études en tant que linguiste la machine de Turing étant vraiment le lien, mais alors complètement faux, qu'on utilisait pour relier langage et pensée. A partir d'un nombre fini de mots on obtient un nombre infini de phrases selon Noam Chomsky, mais tout cela a changé depuis car les nouveaux linguistes ne connaissent plus Chomsky, car l'informatique a ses langages et la linguistique a les siens, et donc il faut choisir entre étudier la langue avec la machine de Turing ou avec un langage informatique. Et je ne connais pas la nouvelle voie de la linguistique, qui mélange langue (et non plus grammaire autonome) et informatique afin de répondre aux besoins des entreprises.

A partir d'un nombre fini de mots on obtient un nombre infini de phrases selon Noam Chomsky, ça c'est l'influence du code binaire, de l'ordre en physique. ça ne date pas des q-bits mais des années 1970 à 2010.