Une différence de taille, question poids !!!

Hibouc a écrit:
Connaissez-vous la « musaraigne étrusque » ? C'est un petit mammifère de 1,5 à 2 g environ. De fait, le plus petit mammifère connu à ce jour.

Oui, on a été présenté tantôt près d'un muret.
Le vampire de la rivière Kwaï ou vampire colibri découvert en 1973 en Thaïlande lui dispute cet honneur avec ses 1,7 g.
Mais avec un régime jockey notre "souris araignée" devrait rester en tête.

source : Lilliput chez les chiroptères, Deligeorges Stéphane, La Recherche, n°343, 2001, p. 48

Très intéressant, il serait bon de voir si de tels rapports se retrouvent dans les autres branches du règne animal (évidemment on ne peut pas établir un tel diagnostique dans le règne végétal, ou bien difficilement). Je serais curieux de connaitre le rapport qu'il existe entre les organes vitaux de chacun de ces animaux, notamment le volume crânien par rapport au reste du corps. Bien qu'il soit évident que cela n'est guère significatif, je pense que cela pourrait nous surprendre .

madmartigan a écrit:Très intéressant, il serait bon de voir si de tels rapports se retrouvent dans les autres branches du règne animal (évidemment on ne peut pas établir un tel diagnostique dans le règne végétal, ou bien difficilement). Je serais curieux de connaitre le rapport qu'il existe entre les organes vitaux de chacun de ces animaux, notamment le volume crânien par rapport au reste du corps. Bien qu'il soit évident que cela n'est guère significatif, je pense que cela pourrait nous surprendre .

Il y a bien un lien entre le rapport du volume crânien/corporel et intelligence.
À de rares exceptions près, les animaux les plus évolués ont un volume crânien proportionnellement plus important, même si, au sein d’une même espèce, le volume du cerveau n’est pas directement lié à l’intelligence (pour rappel, Einstein avait un cerveau assez petit).
L’intelligence, au sens où nous l’entendons, dépend certes d’un certain volume cérébral, mais plus encore du nombre et de la qualité des liens entre les neurones, mais aussi de l’apport culturel absolument non négligeable.

Enfin, si certaines espèces peuvent nous étonner par la taille de leur cerveau, il faut se rappeler que ce dernier ne sert pas seulement (et c’est même très très rare) à résoudre des équations différentielles ou faire de la poésie, mais surtout à commander tous les muscles du corps, analyser tous les stimuli (5 sens et plus), marcher, se nourrir, etc.

Le stégosaure avait un tout petit cerveau, mais il disposait d’un renflement de la moelle épinière considéré comme un second cerveau pour commander la partie arrière de son corps et son imposante queue munie de grosses épines.

Le poulpe a besoin de neuf cerveaux, un central et un pour chaque bras au nombre incalculable de muscles.

Il y a bien un lien entre volume cérébral et capacités, à condition de ne pas limiter le sens de ce mot à notre vision de l’intelligence humaine.

Je me demande si ce débat ne pourrait d’ailleurs pas faire l’objet d’un sujet séparé.