Cachée dans un arbre suite à une rencontre avec des sangliers

Que faire si une harde de sangliers vous fonce dessus ? Il faut se cacher dans un arbre et c'est ce qu'a fait une promeneuse dans les Pyrénées.

Le 08 décembre 2010

Alors qu'une jeune femme de 30 ans se promenait seule dans une vallée proche de Bagnères-de-Luchon en Haute-Garonne est grimpée dans un arbre après s'être retrouvée face à une harde de sangliers (Sus scrofa).

Le danger passé cette dernière a tenté de redescendre mais a fait une chute de deux mètres et s'est retrouvée coincée dans les branches, elle souffrait de douleurs au dos, aux hanches et aux côtes. Une équipe de quatre secouristes s'est rendue sur place, la victime ayant pu donner l'alerte et sa position grâce à son téléphone portable équipé d'un GPS. Mais devant les risques pour la jeune femme, ils ont dû faire intervenir un hélicoptère de la sécurité civile basé à Pau, qui l'a délivrée vers 23h30.

«Elle était grelottante et en légère hypothermie», mais ne souffrait pas de fractures, selon les CRS. En revanche, sa mère qui était partie à sa recherche en chaussures de ville s'est fait une entorse au genou et a dû être également emmenée par hélicoptère à l'hôpital de Tarbes (Hautes-Pyrénées).

Source : L'essentiel online

Je me souviens parfaitement de ce fait divers, car enfant je déplorai souvent le fait de n'avoir pas vu mon sanglier sauvage. Au cours de ballades en forêt ou dans les marais je relevais souvent les traces de l'animal. Mais il restait invisible pour moi. Mon père ne le chassant pas.
- Comment veux-tu qu'on mange tout ça, me disait-il
L'affaire semblait très mal engagée. Mais un jour, en accompagnant mon père à l'aube, sur un petit chemin de terre au milieu de nulle part.

Précisons avant tout que mon père avait un vieux fusil, acheté d'occasion pour répondre à une invitation : une battue aux sangliers. Cela ne l'enchantait guère, mais on lui avait indiqué que c'était bon pour sa carrière.
A son retour, je l'apostrophais avec un "Alors" bien sonore.
- Ils ont tué une... visiblement c'était la cata car il finit même pas sa phrase.
Je relance.
- Une quoi papa ?
- Une vache et ça coûte cher une vache.
Déjà qu'il se méfiait comme de la peste des chasseurs, avec cet incident là plus jamais il ne participa à une battue.
Et ce fusil. il était vieux mais beau. Un justaposé. Un peu sensible toutefois. En se déplaçant sur un lieu de chasse le canon posé vers le sol côté passager, un nid de poule, et le coup hop était parti déchirant la tôle.
Bon c'était pratique pour faire le ménage. Mais pour aller sur les chemins inondés dans les marais c'était limite. Et ça m'inquiétait un peu cette eau qui rentrait comme ça sous mes pieds. Du coup, dans le coffre le fusil.

Reprenons.
Nous sommes sur le chemin, il doit être cinq heures c'est l'aube. Le fusil est toujours dans le coffre. C'est une R8, comme voiture, le coffre se trouve donc devant sous le capot. Encore 600 mètres et on est arrivé. Moi j'suis déjà prêt. Lance-pierre autour du cou et cailloux plein les poches. Quand soudain sortie de la gauche du chemin, une harde de sangliers passe devant la voiture. 20 ou 25 individus. Tout le monde semble être présent. On dirait le passage d'un train. J'écarquille les yeux. Non je rêve pas.
Mon père accélère, pied au plancher.
- Tiens-toi je prends le dernier.
En un instant je vois le tableau : le sanglier maculé de sang gisant devant, le pare-chocs et l'avant enfoncés. Faut réagir. Je cri :
- Ah non on va encore abîmer la voiture !!!
C'est ce "encore" qui fait que mon père ralentit.
Excellent début de journée. J'ai enfin vu mon sanglier et j'ai sauvé la voiture.

Une sacrée histoire Armand tu devrais écrire des romans j'ai l'impression de lire du Marcel Pagnol, on se croirait dans "La gloire de mon père".

Mais en quoi cela peut-il être bon pour la carrière de quelqu'un de tuer un sanglier ?

Tu m'étonnes ça a du faire des vagues de descendre ce pauvre bovin.
En tout cas je reste sur ma position, tu racontes bien les histoires, anecdotes, rebondissements, tout y est !