Intelligence et évolution

C'est très bien résumé Eric,

J'en profite donc pour recopier ce que j'avais écrit antérieurement (les armoires de Darwin) :

Là où je rejoins partiellement Lheureux c'est quand il décrit des phénomènes d'adaptation très surprenants et très complexes : effectivement ces phénomènes doivent nous saisir et nous interroger quant à la complexité du vivant, et de fait nous amener à penser que l'évolutionnisme est globalement très cohérent mais que son interprétation est beaucoup trop linéaire et simpliste. Il doit exister et il existe des contres réactions à la pression sélective sur les individus et les espèces en tant que telles, réactions qui engendrent des formes de coopérations aussi complexes ou étranges que les symbioses, les parasites et les saprophytes.

Là où je me différencie beaucoup plus nettement c'est quand notre ami Lheureux ajoute une dimension que je qualifierai de "spirituelle et très généraliste" que je ne cautionne nullement car il me semble qu'il ne retient que les éléments qui vont dans le sens de son prisme personnel qu'il veut à tout prix imposer sans le faire évoluer d'un iota.
Selon lui une macro-intelligence ou une macro-conscience (proche d'autres idées désignant un grand architecte ou Dieu) guide le vivant vers des formes d'intelligence toujours plus abouties.
D'une part, rien ne le prouve, ou disons plutôt qu'on peut trouver des exemples allant dans ce sens et bien d 'autres à l'inverse, et d'autre part rien ne prouve non plus que c'est l'intelligence qui serait recherchée dans cette vaste expérience que serait l'univers en adoptant ce point de vue (je fais un effort là) : pourquoi ne serait-ce pas l'amour ? Ou bien la conscience du temps qui passe ? Ou pour prendre un autre chemin de traverse : la vie ne serait-elle pas une infection dans l'univers ?

A+

Salut,

un petit complément qui devrait sûrement intéresser tout le monde !

http://passeurdesciences.blog.lemonde.fr/2012/01/31/la-theorie-de-levolution-doit-faire-sa-revolution/

Pas le temps d'en faire une note, sorry, trop de boulot