[Psychisme] La capacité psychique : une évolution du cerveau?

Est-ce que la capacité psychique représente une évolution du cerveau ? ...

Mercredi 16 octobre 2013

Ce n'est pas moi qui parle.

Une professionnelle du psychisme nommée Ilona a récemment fait une remarque qui m'a fait sursauter. Elle m'a interviewé pour mon nouveau livre et je pensais que j'avais tout entendu, mais ce n'était certainement pas le cas. Son commentaire n’était pas une prédiction personnelle induite. Et ce n'était pas un cliché atroce comme la fin du monde. Mais il avait des implications qui, dans mon esprit, qui résonneront à travers les siècles à venir. Elle a prédit que dans les prochains 500 ans, une capacité psychique élevée deviendra courante.


Pensez-y. Essayez d'imaginer un monde dans lequel la personne moyenne posséderait ce que nous considérons aujourd'hui comme des capacités extraordinaires, en tant que voyant ou médium. (Par souci de clarté, les voyants sont des personnes qui savent quelque chose sur le passé, le présent ou l'avenir, alors qu'ils ne devraient avoir aucun moyen de le savoir. Les médiums sont des personnes qui communiquent avec les défunts). Les conséquences d'une telle évolution sont ahurissantes.

Pouvez-vous imaginer quelle sorte d'impact la capacité psychique universelle pourrait avoir sur les pratiques commerciales et politiques ? Comment fonctionnerait le marché du stock, si ce n'était plus un pari ? Les professeurs d’histoire pourraient-ils détailler des événements marquants de première main plus précis? Et sur le plan personnel, les veuves et les veufs auraient-ils plus de mal à se remarier avec leurs conjoints s’ils jetaient un coup d’oeil dans et hors de leur vie ?

J'ai commencé à faire des recherches sur cette notion à travers des travaux réalisés par des scientifiques. Il y a un certain nombre d'organisations qui se consacrent à la validation et/ou réfutation du paranormal et beaucoup ont suggéré des listes de lectures. Un livre que j'ai lu, écrit par un John Hopkins - formés en neuropsychiatrie qui a enseigné à l’Ecole de Médecine d’Harvard, suggère que le pouvoir psychique représente une évolution du cerveau. Lorsqu’elle a décrit le pouvoir psychique, le Dr Diane Hennacy Powell, dans son livre The ESP Enigma: The Scientific Case for Psychic Phenomena, a expliqué que le système nerveux est comme une antenne d’énergie. Chez certaines personnes, les antennes sont si sensibles qu'elles peuvent recueillir de l'information qui échappe au restant d'entre nous.

La génétique face au trauma

Selon ses observations, la plupart des voyants et médiums doués héritent de leur capacité. Alors que le système nerveux est hautement sensible a une composante génétique. Cela peut, en partie, expliquer pourquoi elle a suggéré que la capacité psychique était comme une évolution du cerveau. Il serait intéressant de voir si cette variation neuro-psychique pourrait être localisée sur le génome humain. Bien que, cela pourrait être complexe à faire, comme des scientifiques l’ont admis en disant que ce n'était pas nécessairement un gène unique qui représentait un seul trait humain, autant que la totalité des gènes qui interagissent les uns avec les autres.

Le Dr Hennacy Powell a également observé que certaines personnes acquièrent la capacité psychique par un traumatisme. Par exemple, le médium bien connu George Anderson a développé un gonflement du cerveau suite à une complication de la varicelle, à l'âge de six ans. Il ne devait pas survivre, mais il l'a fait. Quand il revint, son système nerveux avait été modifié et il a pu voir des gens morts. Le célèbre psychique néerlandais, Peter Hurkos, est tombé d'une échelle et s'est cogné la tête, c’est un événement qui a développé ses nouvelles capacités. Et Joseph McMoneagle, qui a travaillé pour le programme de visualisation à distance de renseignement de l’U.S. Army, pendant plus de dix ans, a développé sa capacité psychique après une expérience de mort imminente (EMI ou NDE). (Vision à distance est un autre nom pour la clairvoyance).

Je dois avouer que la plus grande partie de ma vie, j'ai été fortement sceptique vis-à-vis des phénomènes paranormaux. Je semblais appartenir à la branche plus néandertalienne de l'humanité qui est déficiente dans la capacité psychique. En fait, j'ai passé la plupart de ma carrière à écrire sur des sujets scientifiques et j'avoue me sentir plus à l'aise avec l'information qui est supportée par des études en double aveugle.

Je ne peux que suggérer que notre univers quantique doit avoir le sens de l'humour, parce que quand j'ai rencontré mon futur mari, il y a plus de 20 ans, la dernière chose à laquelle je m'attendais était qu'il serait l'une de ces personnes psychiques. Pour rendre ma situation d'autant plus absurde, en accord avec les tendances génétiques mentionnées plus haut, la moitié de sa famille est psychique également. Ainsi, durant les deux dernières décennies, je suppose que vous pouvez penser que j'étais bien entourée.

Méthodes de mesures

La méthode scientifique qui établit des faits par des études reproductibles a été conçue pour mesurer les propriétés dans le monde physiques. Donc mesurer des phénomènes éthériques est-il possible avec cette méthode? Est-ce même valable? Essayons-nous de saisir une tasse de l'eau avec un tamis de 8 onces?

J'ai pleinement conscience que toute expérience que je pourrais partager du point de vue scientifique, serait considérée comme anecdotique et subjective. Mais je voudrais suggérer que des phénomènes paranormaux, de par leur nature même, ont tendance à être dans cette tendance. Je ne suis pas la seule à avoir ce point de vue. Le Dr Irvin L. Child, plus tard professeur de psychologie de l'Université de Yale, a observé dans un document présenté à la Société américaine de recherche psychique, en 1974, que « contrairement à d'autres domaines d'étude expérimentale, les phénomènes paranormaux n'ont jamais fait l'objet d'aucune méthode d’expériences fiables et reproductibles...Les phénomènes Psi peuvent, bien sûr, être d'une nature telle qu'aucune procédure ne sera jamais suffisante pour garantir leur apparition à un moment donné et établi ».

Comme un cas d'espèce, la grand-mère italienne de mon mari, Dolores, faisait des rêves prémonitoires sporadiques – qui se réalisaient. Mais elle ne pouvait invoquer un rêve à volonté, ni les fabriquer d’une manière reproductible. Ses prédictions avaient tendance à être des accidents ou des morts. On peut raisonner que la mortalité peut souvent être prévue en se fondant sur l'âge. Mais cela n'expliquerait pas le matin, où elle se réveilla, très en colère, et insista que sa fille appelle un oncle avec qui ils étaient rarement en contact. Dolores était convaincue que quelque chose de terrible était arrivé. C’était le cas. Son fils qui avait l’âge d’aller au collège venait d’avoir un accident de voiture et est mort dix jours plus tard.

On peut certainement attribuer cela à une coïncidence. De tels événements se sont produits peu de temps après que j'ai épousé mon mari. Mais après 20 ans d'expériences inexplicables, j'ai à contrecœur changé ma façon de voir – et mon esprit.

Le temps, l'arbitre final

Si l'archive de cet article, par une coïncidence improbable, est conservée au fil du temps, peut-être que dans cinq siècles donc, les lecteurs pourront consulter la prédiction d’Ilona et savoir avec certitude si c'était un flash brillant de voyance, ou une idée absurde infondée. Pour l'instant, nous pouvons seulement méditer.

Sources : Paranormal People

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