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[Littérature - Génétique] Richard Lewontin, 13 ans après la publication de The Triple Helix
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[Littérature - Génétique] Richard Lewontin, 13 ans après la publication de The Triple Helix
Ma contextualisation du livre de Richard Lewontin, The Triple Helix, gene, organism and environment, 13 ans après l'avoir lu. Il s'agit de mon vécu par rapport à ce livre, d'un commentaire personnel, on est à des années lumières d'un quelconque résumé de ce livre, aucune partie de ce commentaire n'est ni une citation, ni une explication, il ne s'agit que de ma lumière. Mes dates sont sujet à caution.
La science se caractérise par la présence de murs non-porteurs qui servent à bâcler les théories et qui sont récupérés par le léviathan qui relie ces murs non-porteurs comme arguments pour justifier les décisions politiques qui occupent les préoccupations d'une société X en une époque Y en matière de métaphores scientifiques.
Mon intuition sur l'innéisme en linguistique et anthropologie est que dans les années 1960, je ne sais pas pourquoi, on cherchait à utiliser la génétique pour relier la réussite sociale à la couleur de peau. Puis dans les années 1970, des ouvrages de critique à l'encontre de cette pensée qui désignaient les murs non-porteurs de la génétique comme responsables sont apparus mais ont été étouffés car c'était trop tôt. Puis, je ne sais pas pourquoi la science répondait par le fait de vouloir volontairement ignorer, fermer les yeux, ne pas répondre, nier l'existence, s'enfermer dans le monde du silence pendant plus de 30ans quand on évoquait ces ouvrages. En ce temps-là on avait transformé les théories racistes en théories universalistes et on a retranché l'innéisme à une tautologie : « C'est comme cela parce que c'est comme cela. » qui ne pouvait plus faire du mal à personne, et qui était un décor utile pour toute hypothèse portant sur les points communs d'une classe d'individus génétiquement apparentés. Décor non questionnable et non questionné, n'influant pas sur le contenu scientifique des théories. Tout ce dont on avait la certitude d'être un trait commun pouvait être dit inné, sans plus, et sans argument.
Alors que la linguistique s'était lancée dans la ré-interprétation des théories américaines sur le langage humain en essayant de couper longuement le contact avec les autres sciences humaines et sociales et avec l'informatique, et que je n'ai aucune idée de si et ce qui existait en anthropologie, ni de si Paul Broca était une utopie, 35ans plus tard, pour une raison qui m'échappe tout aussi totalement, grâce à la réforme LMD on disloqua la recherche des ingénieurs en prétendant que pour avancer, la science et la technologie ne devraient plus se parler, que toute découverte scientifique devrait se faire sans l'aide de compétences informatiques alors que paradoxalement c'était la première fois où les ordinateurs portables à 200euros étaient apparus pour les élèves sans argent. Or sans la technologie, la science perd et l'argumentation en faveur des murs non-porteurs, et la possibilité de remettre en question la vraisemblance de ceux-ci.
40ans plus tard, deux modifications de la société ont secoué les ouvrages critiquant l'usage de la génétique à des fins racistes, qui eux datent des années 1970. Comme une résistance aux antibiotiques, la société a vu grandir le nombre de personnes auto-racistes, que ce soient les millionnaires avec le concept de « concurrence déloyale » qu'ils utilisent envers les petits entrepreneurs, ou une pauvre personne qui pense que plus elle pleurera, plus elle sera soutenue. Il s'agit de feindre par des moyens théâtraux, mais avec un ressenti profond et toutes ses conséquences psychosomatiques, le sentiment d'être une victime, sans avoir été agressé, afin de disposer de la meilleure arme de guerre génétique et d'abattre les ennemis potentiels. Et parallèlement un désintéressement au débat sur l'influence de la génétique humaine sur la réussite sociale, puisqu'il était devenu un débat sur la réussite sociale avec comme décor les gènes, débat remplacé actuellement totalement par des préoccupations écologiques en ce qui concerne : Comment maintenir « artificiellement » la diversité de la faune et de la flore malgré le réchauffement climatique et l'impact de l'homme sur son environnement ? La sélection naturelle n'est plus vue comme ayant été modifiée par l'homme, mais comme étant une donnée modifiable. On ne sait pas c'était quoi la génétique du milieu du 20ème siècle appliquée à la société humaine, mais le nouveau léviathan du 21ème siècle est tout aussi malheureux. Et ce sont toujours les mêmes murs non-porteurs de la génétique qui sont responsables des massacres pour le maintient de la diversité génétique de la faune et de la flore.
Et plus de 10ans après avoir acheté, lu, rêvé, défendu, critiqué, abandonné, dit défaite, et oublié la cause du livre de Richard Lewontin, The triple Helix, gene, organism and environment, publié en l'an 2000. Livre qui vu l'ancienneté de l'auteur et le discours non accusateur, délivré de tout soupçon politique pour mieux faire passer la pilule dans une société en période de paix dont il a conscience qu'elle a oublié les discours politiques des généticiens à propos de l'humanité pendant les temps de la seconde guerre mondiale, et dont on dit que les humains en ce temps étaient traités comme des animaux en laboratoire, ce avant qu'on prenne des animaux pour faire des expériences dessus, et bien avant qu'on découvre que les animaux ont des sentiments, et donc encore bien avant qu'on reprenne les humains et qu'on re-lâche les animaux, mais pas dans le contexte de la force et de la violence comme c'était le cas de la guerre et de l'après guerre, pour faire des expériences dessus. Livre qui se pose d'après moi les questions suivantes : Les discours changent mais les idées restent, est-ce que le problème est dans les idées ou dans les discours ? Quels sont les murs non-porteurs de la génétique ?
Donc plus de 10ans après, alors que j'avais enterré le sujet qui n'intéressait personne. Sûrement l'année passée, lors d'une conférence gratuite offerte par le Musée de l'homme, qui alors était fermé, je ne sais pas si définitivement. Où on est filmés, comme par surprise. A la fin de son exposé, le chercheur nous montre dans son diaporama ce même livre de Richard Lewontin qui m'a suivi toute ma vie. Comme conseil de lecture et en soulignant que Richard Lewontin n'a que oublié la place que l'éthologie a actuellement pris en sciences humaines et sociales.
Et bien-sûr je pose une question, vague parce que je n'ai pas une bonne mémoire, mais aussi parce que je vois, non pas par surprise, que personne ne lui pose de question sur ce livre. Et il me répond devant la caméra : « Vous ne pouvez pas prétendre que vous avez lu ce livre. Il vient de paraître. C'est une nouveauté. Et j'ai été le premier à le lire. »
Moi je n'ai rien répondu. Oui, je suis assez folle pour m'être posé la question s'il se pourrait que j'eusse acheté un livre du futur il y a 10ans ? Mais le plus probable est que son éditeur, sûrement le même, ait négligé de mentionner derrière la deuxième page ses premières dates de publication, pour pouvoir le vendre en actualité. Le mien, la date la plus vieille que j'ai c'est « Third printing, 2001 » et Richard Lewontin est né en 1929, et ce n'est pas la première fois qu'il aborde son opinion sur : méfiez-vous de la génétique, les gènes ne déterminent pas l'être humain, même si dans ses précédents écrits ses idées portaient plus le poids de son époque d'après-guerre avec son courant non déterministe que j'ai longtemps suivi avant de comprendre que l'éthologie que lui critique férocement, pouvait avoir des bons côtés sur le respect de la vie animale. Tout serait question de discours ? Ou manquons-nous de concepts pour aboutir à de meilleurs discours ?
En ce qui concerne mon domaine d'études passées, d'il y a fort longtemps, les sciences du langage, l'innéisme rencontra son apogée au Musée de l'homme (avant qu'il ne ferme) avec le moulage du lobe pariétal, où se situe l'aire de Broca, de mémoire (= d'après mes souvenirs), la troisième circonvolution frontale gauche, qui n'était pas bien défini dans le crâne de l'homme préhistorique que les organisateurs de l'exposition supposaient être muet. Alors que paradoxalement même Broca avait remis en question le concept d'aire du langage qu'il avait lui-même lancé, parce que de mémoire, il avait trouvé un individu qui parlait, et où cette aire s'était délocalisée vers la droite, alors que son aire de Broca avait été détruite (mais expliquer cela à un linguiste relève du surréalisme). Et que paradoxalement aussi avec l'émergence de l'éthologie les animaux ont commencé à se voir attribuer le langage, et dans ce forum mais aussi probablement dans des importants centres de recherche en botanique, les plantes aussi. Pour moi linguiste le langage n'étant qu'une propriété mathématique, je suis loin des exigences du 19ème siècle où la pensée provient du langage, et où le langage est synonyme de raison, parce que la linguistique a oublié la communication, et quand elle est mentionnée, elle manque de survol, elle est trop pesante, on n'a aucun outil conceptuel pour parler de la communication comme les biologistes le font, alors que eux oublient le langage totalement. Au 20ème siècle, depuis Chomsky, à partir d'un nombre fini de mots, on génère un nombre infini de phrases, donc pour nous linguistes l'ordinateur possède un langage créé par l'humain, sauf que les animaux, Noam Chomsky s'oppose férocement à leur étude et on nous dresse des barrières psychologiques du " on ne peut pas décrire un langage qu'on ne connaît pas ", même si j'ai entendu dans une conférence d'éthologie un étudiant qui suggérait qu'on pouvait tout aussi bien formaliser le langage des oiseaux en le segmentant en syllabes, mais c'était le seul qui collait l'éthologie à l'innéisme Chomskien, deux courants contradictoires, dans son exposé oral (chose que les linguiste ne font pas, l'échange d'idées). Et bien plus tard, mon ex a insisté à m'offrir le CD - Le monde des dinosaures, paysage acoustique reconstitué, 1995-2007, où on entend les dinosaures chanter, donc une reconstitution de leur langage en situation dans les forêts et les paysages du Jurassique inférieur.
La science se caractérise par la présence de murs non-porteurs qui servent à bâcler les théories et qui sont récupérés par le léviathan qui relie ces murs non-porteurs comme arguments pour justifier les décisions politiques qui occupent les préoccupations d'une société X en une époque Y en matière de métaphores scientifiques.
Mon intuition sur l'innéisme en linguistique et anthropologie est que dans les années 1960, je ne sais pas pourquoi, on cherchait à utiliser la génétique pour relier la réussite sociale à la couleur de peau. Puis dans les années 1970, des ouvrages de critique à l'encontre de cette pensée qui désignaient les murs non-porteurs de la génétique comme responsables sont apparus mais ont été étouffés car c'était trop tôt. Puis, je ne sais pas pourquoi la science répondait par le fait de vouloir volontairement ignorer, fermer les yeux, ne pas répondre, nier l'existence, s'enfermer dans le monde du silence pendant plus de 30ans quand on évoquait ces ouvrages. En ce temps-là on avait transformé les théories racistes en théories universalistes et on a retranché l'innéisme à une tautologie : « C'est comme cela parce que c'est comme cela. » qui ne pouvait plus faire du mal à personne, et qui était un décor utile pour toute hypothèse portant sur les points communs d'une classe d'individus génétiquement apparentés. Décor non questionnable et non questionné, n'influant pas sur le contenu scientifique des théories. Tout ce dont on avait la certitude d'être un trait commun pouvait être dit inné, sans plus, et sans argument.
Alors que la linguistique s'était lancée dans la ré-interprétation des théories américaines sur le langage humain en essayant de couper longuement le contact avec les autres sciences humaines et sociales et avec l'informatique, et que je n'ai aucune idée de si et ce qui existait en anthropologie, ni de si Paul Broca était une utopie, 35ans plus tard, pour une raison qui m'échappe tout aussi totalement, grâce à la réforme LMD on disloqua la recherche des ingénieurs en prétendant que pour avancer, la science et la technologie ne devraient plus se parler, que toute découverte scientifique devrait se faire sans l'aide de compétences informatiques alors que paradoxalement c'était la première fois où les ordinateurs portables à 200euros étaient apparus pour les élèves sans argent. Or sans la technologie, la science perd et l'argumentation en faveur des murs non-porteurs, et la possibilité de remettre en question la vraisemblance de ceux-ci.
40ans plus tard, deux modifications de la société ont secoué les ouvrages critiquant l'usage de la génétique à des fins racistes, qui eux datent des années 1970. Comme une résistance aux antibiotiques, la société a vu grandir le nombre de personnes auto-racistes, que ce soient les millionnaires avec le concept de « concurrence déloyale » qu'ils utilisent envers les petits entrepreneurs, ou une pauvre personne qui pense que plus elle pleurera, plus elle sera soutenue. Il s'agit de feindre par des moyens théâtraux, mais avec un ressenti profond et toutes ses conséquences psychosomatiques, le sentiment d'être une victime, sans avoir été agressé, afin de disposer de la meilleure arme de guerre génétique et d'abattre les ennemis potentiels. Et parallèlement un désintéressement au débat sur l'influence de la génétique humaine sur la réussite sociale, puisqu'il était devenu un débat sur la réussite sociale avec comme décor les gènes, débat remplacé actuellement totalement par des préoccupations écologiques en ce qui concerne : Comment maintenir « artificiellement » la diversité de la faune et de la flore malgré le réchauffement climatique et l'impact de l'homme sur son environnement ? La sélection naturelle n'est plus vue comme ayant été modifiée par l'homme, mais comme étant une donnée modifiable. On ne sait pas c'était quoi la génétique du milieu du 20ème siècle appliquée à la société humaine, mais le nouveau léviathan du 21ème siècle est tout aussi malheureux. Et ce sont toujours les mêmes murs non-porteurs de la génétique qui sont responsables des massacres pour le maintient de la diversité génétique de la faune et de la flore.
Et plus de 10ans après avoir acheté, lu, rêvé, défendu, critiqué, abandonné, dit défaite, et oublié la cause du livre de Richard Lewontin, The triple Helix, gene, organism and environment, publié en l'an 2000. Livre qui vu l'ancienneté de l'auteur et le discours non accusateur, délivré de tout soupçon politique pour mieux faire passer la pilule dans une société en période de paix dont il a conscience qu'elle a oublié les discours politiques des généticiens à propos de l'humanité pendant les temps de la seconde guerre mondiale, et dont on dit que les humains en ce temps étaient traités comme des animaux en laboratoire, ce avant qu'on prenne des animaux pour faire des expériences dessus, et bien avant qu'on découvre que les animaux ont des sentiments, et donc encore bien avant qu'on reprenne les humains et qu'on re-lâche les animaux, mais pas dans le contexte de la force et de la violence comme c'était le cas de la guerre et de l'après guerre, pour faire des expériences dessus. Livre qui se pose d'après moi les questions suivantes : Les discours changent mais les idées restent, est-ce que le problème est dans les idées ou dans les discours ? Quels sont les murs non-porteurs de la génétique ?
Donc plus de 10ans après, alors que j'avais enterré le sujet qui n'intéressait personne. Sûrement l'année passée, lors d'une conférence gratuite offerte par le Musée de l'homme, qui alors était fermé, je ne sais pas si définitivement. Où on est filmés, comme par surprise. A la fin de son exposé, le chercheur nous montre dans son diaporama ce même livre de Richard Lewontin qui m'a suivi toute ma vie. Comme conseil de lecture et en soulignant que Richard Lewontin n'a que oublié la place que l'éthologie a actuellement pris en sciences humaines et sociales.
Et bien-sûr je pose une question, vague parce que je n'ai pas une bonne mémoire, mais aussi parce que je vois, non pas par surprise, que personne ne lui pose de question sur ce livre. Et il me répond devant la caméra : « Vous ne pouvez pas prétendre que vous avez lu ce livre. Il vient de paraître. C'est une nouveauté. Et j'ai été le premier à le lire. »
Moi je n'ai rien répondu. Oui, je suis assez folle pour m'être posé la question s'il se pourrait que j'eusse acheté un livre du futur il y a 10ans ? Mais le plus probable est que son éditeur, sûrement le même, ait négligé de mentionner derrière la deuxième page ses premières dates de publication, pour pouvoir le vendre en actualité. Le mien, la date la plus vieille que j'ai c'est « Third printing, 2001 » et Richard Lewontin est né en 1929, et ce n'est pas la première fois qu'il aborde son opinion sur : méfiez-vous de la génétique, les gènes ne déterminent pas l'être humain, même si dans ses précédents écrits ses idées portaient plus le poids de son époque d'après-guerre avec son courant non déterministe que j'ai longtemps suivi avant de comprendre que l'éthologie que lui critique férocement, pouvait avoir des bons côtés sur le respect de la vie animale. Tout serait question de discours ? Ou manquons-nous de concepts pour aboutir à de meilleurs discours ?
En ce qui concerne mon domaine d'études passées, d'il y a fort longtemps, les sciences du langage, l'innéisme rencontra son apogée au Musée de l'homme (avant qu'il ne ferme) avec le moulage du lobe pariétal, où se situe l'aire de Broca, de mémoire (= d'après mes souvenirs), la troisième circonvolution frontale gauche, qui n'était pas bien défini dans le crâne de l'homme préhistorique que les organisateurs de l'exposition supposaient être muet. Alors que paradoxalement même Broca avait remis en question le concept d'aire du langage qu'il avait lui-même lancé, parce que de mémoire, il avait trouvé un individu qui parlait, et où cette aire s'était délocalisée vers la droite, alors que son aire de Broca avait été détruite (mais expliquer cela à un linguiste relève du surréalisme). Et que paradoxalement aussi avec l'émergence de l'éthologie les animaux ont commencé à se voir attribuer le langage, et dans ce forum mais aussi probablement dans des importants centres de recherche en botanique, les plantes aussi. Pour moi linguiste le langage n'étant qu'une propriété mathématique, je suis loin des exigences du 19ème siècle où la pensée provient du langage, et où le langage est synonyme de raison, parce que la linguistique a oublié la communication, et quand elle est mentionnée, elle manque de survol, elle est trop pesante, on n'a aucun outil conceptuel pour parler de la communication comme les biologistes le font, alors que eux oublient le langage totalement. Au 20ème siècle, depuis Chomsky, à partir d'un nombre fini de mots, on génère un nombre infini de phrases, donc pour nous linguistes l'ordinateur possède un langage créé par l'humain, sauf que les animaux, Noam Chomsky s'oppose férocement à leur étude et on nous dresse des barrières psychologiques du " on ne peut pas décrire un langage qu'on ne connaît pas ", même si j'ai entendu dans une conférence d'éthologie un étudiant qui suggérait qu'on pouvait tout aussi bien formaliser le langage des oiseaux en le segmentant en syllabes, mais c'était le seul qui collait l'éthologie à l'innéisme Chomskien, deux courants contradictoires, dans son exposé oral (chose que les linguiste ne font pas, l'échange d'idées). Et bien plus tard, mon ex a insisté à m'offrir le CD - Le monde des dinosaures, paysage acoustique reconstitué, 1995-2007, où on entend les dinosaures chanter, donc une reconstitution de leur langage en situation dans les forêts et les paysages du Jurassique inférieur.
Dernière édition par waterreedshimmer le Mar 10 Juin - 18:51, édité 1 fois
waterreedshimmer- Chercheur en savoir
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Re: [Littérature - Génétique] Richard Lewontin, 13 ans après la publication de The Triple Helix
En quelques mots ? Quelle est ta question ? De quoi veux tu débattre Françoise ?
Je t'ai lu mais avec la meilleure volonté, je ne sais pas quoi dire.
Je t'ai lu mais avec la meilleure volonté, je ne sais pas quoi dire.
Re: [Littérature - Génétique] Richard Lewontin, 13 ans après la publication de The Triple Helix
Idem, j'ai rien compris
maniak- Erudit
- Messages : 1402
Date d'inscription : 15/08/2011
Age : 51
Localisation : phare ouest
Re: [Littérature - Génétique] Richard Lewontin, 13 ans après la publication de The Triple Helix
Juste dire que c'était un super livre qui m'avait donné plein d'idées dans mon monde passé, même si je n'avais pas les moyens intellectuels d'en faire quelque chose car à l'époque je n'avais pas trouvé comment fusionner la grammaire et mes lectures très diverses qui n'intéressaient personne. Moi dans le passé je n'avais que les livres, mais à présent je ne pense pas que le contact avec les scientifiques m'apporterait quelque chose de plus car ils sont trop loin de moi et leur monde demeure d'une certaine obscurité même si mes idées je les pioche chez eux avant le décollage vers mes idées à moi.
Il commence comme cela (1ère phrase):
Et donc après on a à la fois le recul et la compréhension de ce qu'est la génétique. Même si sa pensée est assez politisée, même s'il ne le montre pas dans ce livre car il s'est dit qu'il aurait plus de public en étant plus neutre et en n'étalant pas ses points de vue, tout en laissant entrevoir toutes ses préoccupations sur l'usage des concepts en génétique. Ce qui fait qu'on est assez influencés par ses idées quand même, il n'est pas neutre.
Et il termine comme cela: dernier paragraphe, 2ème phrase:
Là je me souviens, sa politique est que si même une protéine n'est pas déterminée par ses gènes, que dire alors de nous ? C'est une tentative de rejet du déterminisme biologique au même temps qu'une fascination. Et ça colle bien avec les sciences humaines même si je ne connais que très peu la psychologie ou la sociologie, où je ne sais pas, mais j'espère qu'on nous laisse un peu rêver notre avenir. La partie d'inexactitude dans les exactitudes. Par contre faudrait chercher les gens en sciences humaines qui aimeraient lire des sciences. Moi je ne suis pas quelqu'un qui lit beaucoup, je lis même très peu, mais de temps à autre je me passionne pour un livre, il y a 13ans, j'étais dans ma phase scientifique et j'ai beaucoup lu même si cela n'avait rien à voir avec mes études. Mon erreur fut de croire qu'on pouvait incorporer des livres comme cela dans une pensée et dans un monde qui est favorable à la libre expression, mais qui n'explique pas comment construire intellectuellement sa liberté ? La libre expression dans les devoirs n'existe plus depuis la réforme LMD, mais avant c'était la seule qui existait dans les devoirs à la maison. Être libre oui, mais comment y parvenir ? Faut-il séparer la science en rêves, de la réalité en sciences quand on ne connaît pas la réalité, mais qu'on a trouvé des rêves ici et là ?
Moi j'ai l'édition Harvard University Press, il est en anglais, le mien je l'avais commandé des USA mais à l'époque il ne m'avait pas coûté grand-chose. C'est par hasard que ce fut une de mes premières lectures en génétique.
Il commence comme cela (1ère phrase):
RC Lewontin a écrit:" It is not possible to do the work of science without using a language that is filled with metaphors. "
Il n'est pas possible de faire le travail de la science sans utiliser un langage qui est rempli de métaphores.
Et donc après on a à la fois le recul et la compréhension de ce qu'est la génétique. Même si sa pensée est assez politisée, même s'il ne le montre pas dans ce livre car il s'est dit qu'il aurait plus de public en étant plus neutre et en n'étalant pas ses points de vue, tout en laissant entrevoir toutes ses préoccupations sur l'usage des concepts en génétique. Ce qui fait qu'on est assez influencés par ses idées quand même, il n'est pas neutre.
Et il termine comme cela: dernier paragraphe, 2ème phrase:
RC Lewontin a écrit:" Everybody " knows " at some level of consciousness that DNA is not self-reproducing, that the information in DNA sequences is insufficient to specify even a folded protein, not to speak of an entire organism, that the environment of an organism is constructed and constantly altered by the life activities of the organism. " [etc..., je n'ai pas le droit de tout citer.]
Tout le monde " sait " à un certain niveau de conscience que l'ADN ne se reproduit pas de lui-même, que les informations sur la séquence ADN est insuffisante pour spécifier même une protéine (pliée ?), que dire alors d'un organisme tout entier, et que l'environnement d'un organisme est construit et constamment modifié par les activités de cet organisme. [etc..., je n'ai pas le droit de tout citer.]
Là je me souviens, sa politique est que si même une protéine n'est pas déterminée par ses gènes, que dire alors de nous ? C'est une tentative de rejet du déterminisme biologique au même temps qu'une fascination. Et ça colle bien avec les sciences humaines même si je ne connais que très peu la psychologie ou la sociologie, où je ne sais pas, mais j'espère qu'on nous laisse un peu rêver notre avenir. La partie d'inexactitude dans les exactitudes. Par contre faudrait chercher les gens en sciences humaines qui aimeraient lire des sciences. Moi je ne suis pas quelqu'un qui lit beaucoup, je lis même très peu, mais de temps à autre je me passionne pour un livre, il y a 13ans, j'étais dans ma phase scientifique et j'ai beaucoup lu même si cela n'avait rien à voir avec mes études. Mon erreur fut de croire qu'on pouvait incorporer des livres comme cela dans une pensée et dans un monde qui est favorable à la libre expression, mais qui n'explique pas comment construire intellectuellement sa liberté ? La libre expression dans les devoirs n'existe plus depuis la réforme LMD, mais avant c'était la seule qui existait dans les devoirs à la maison. Être libre oui, mais comment y parvenir ? Faut-il séparer la science en rêves, de la réalité en sciences quand on ne connaît pas la réalité, mais qu'on a trouvé des rêves ici et là ?
Moi j'ai l'édition Harvard University Press, il est en anglais, le mien je l'avais commandé des USA mais à l'époque il ne m'avait pas coûté grand-chose. C'est par hasard que ce fut une de mes premières lectures en génétique.
waterreedshimmer- Chercheur en savoir
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Re: [Littérature - Génétique] Richard Lewontin, 13 ans après la publication de The Triple Helix
Je voudrais aussi commenter la réaction de quelqu'un, la seule que j'ai eue au sujet de mes idées, de quelqu'un qui a la langue fourchue, qui est déchroniqué (en dehors des chroniques) et qui s'est logé du côté des gagnants (des ingénieurs) après la réforme LMD:
- " Si tu avais fait ton mémoire, au moins on aurait pu te le voler. "
Une chose que les élèves ne voient pas, et que les profs non plus, c'est qu'il y a plein de mondes:
- L'informatique d'autrefois où on n'avait pas accès aux réponses, celle qu'il faisait.
- L'informatique d'aujourd'hui où on a accès aux réponses, celle que j'ai fait dans mon travail dirigé qui remplaçait le mémoire qui n'existait plus.
C'est vrai que j'aurai voulu le faire, mais que les gens ne sont pas capables de me comprendre quand je le dis. Une grande erreur des sciences humaines et sociales et littérature, c'est de croire que la science est l’œuvre d'un fou qui fait des expériences tout seul dans son laboratoire. Cette idée est et sera malheureusement très répandue encore de nos jours. (De plus excepté les psychologues qui avaient un laboratoire d'éthologie, et les archéologues qui avaient droit à des stages en libre service, il y a 13-3ans(?) pas de laboratoire ni rien pour nous sauf la bibliothèque ouverte à tous et le restaurant universitaire et pas de stage non plus, les profs possédaient tout et les élèves rien, et surtout pas de conférences donc pas d'actualités, ce qui ne veut pas dire qu'il y n'y avait pas des choses cachées à la démocratie, donc que des livres assez anecdotiques, et écouter les cours des profs de psychologie en auditeur libre ou en association payante, ça n'ouvrait pas les portes sauf celle de la curiosité qui était amplement suffisante à l'époque. Et surtout les ingénieurs ça n'existait pas encore à la fac, et les chercheurs non plus, on était tous des étudiants sans appartenance à une catégorie).
Moi je n'empêcherai jamais quelqu'un de copier mes idées et de dire qu'elles sont siennes car cela signifierai et que mes idées en valent la peine et que la personne elle est capable de l'avoir à ma place. Copier une idée, ce n'est pas la même chose que de copier un objet fini. Copier une idée c'est se lancer dans une direction pour la vie. Tu ne peux pas copier une idée et ensuite copier l'idée de quelqu'un d'autre parce que ce n'est pas un engagement sérieux. Finalement copier une idée c'est l'interpréter, et l'interpréter ce n'est pas copier.
Moi c'était le peu d'actualités scientifiques qui m'intéressait. Actuellement à la télévision on nous bombarde sur les idées qui sont apparues depuis après la seconde guerre mondiale sur le cerveau humain. Ce n'était pas le cas il y a 13ans, ni à la télévision où n'existait en sciences que ce qui avait été décrété comme connu des entreprises françaises, ni sur internet où il n'y avait rien - et croyez moi il n'y a pas tout et parfois il n'y a pas du tout la vérité ni la réalité. Internet ne reflète pas le passé de il y a 13ans quand elle se réfère à la pensée du passé, car il y a 13ans, on ne publiait pas sur internet, et pire on dissimulait ses écrits et on les emportait dans la tombe.
Autrefois mes camarades écrivaient quelque chose de nouveau, même moi je n'avais pas le droit de le lire, alors le mettre sur internet ou en faire un exposé oral, c'était hors de question. Autrefois il y avait des auteurs, et tout le reste c'était que des dissidents qu'il fallait effacer du globe terrrestre au niveau des traces écrites (et qui s'en effaçaient volontairement). De nos jours les auteurs sont bien mal menés, et les traces écrites des dissidents sont devenues envahissantes car finalement ils publient, même si certainement très peu publient, et beaucoup de gens qui écrivent du vide publient.
Et donc tout cela affecte le discernement des anciens qui ne comprennent pas pourquoi le monde il change, pourquoi les auteurs sont remplacés par des anonymes ? Et paradoxalement, comme pour leur faire plaisir, ou peut-être parce qu'on ne sait pas faire un reportage autrement, actuellement la télévision française nous présente des chercheurs sur le cerveau humain qui ont découvert des choses que l'on savait déjà mais qui n'étaient pas connues du grand public. Même s'ils sont bons, je les plaint, toute cette médiatisation, on ne peut pas lancer un auteur " à suivre " comme cela. (Il m'a dit que je n'étais pas un " exemple à suivre ", mais les auteurs on peut les suivre après leur mort pas de leur vivant car on n'a pas de recul, et un bon auteur s'engage à suivre ses idées toute sa vie même s'il les modifie, il ne va pas piquer des idées contradictoires ici et là.)
Avec la réforme LMD, on espère que l'actualité scientifique sera à jour, et dans la recherche et chez les ingénieurs. C'est sans doute pour cela qu'on les a séparés. Sinon on serait restés à des points éparses de pensées datant du 19ème siècle. C'est pas pour que les ingénieurs aient accès au monde de l'emploi et pas les chercheurs. C'est parce que, en ce qui me concerne, la linguistique s'est déconnectée de ce monde moderne, malgré le fait que juste avant la réforme LMD le but quasi général de la linguistique était de décrire de façon neutre l'écriture SMS et toutes ces nouveautés en matière d'orthographe liées à l'apparition des supports téléphoniques et informatiques.
Mais bon il y aura toujours des fous qui pensant que pour gagner de l'argent il faut être un chercheur connu, et que pour être connu il faut devenir chercheur fou dans son laboratoire coupé du monde, qu'il y en a qui vont voler les théories des autres et s'auto-déclarer le chef à la place du chef. Et la médiatisation ne va plus aider les humbles à se séparer des égocentriques, on sera médiatisé de la même façon. Tout le monde aura été le premier à parler d'un fait scientifique, et personne ne le sera.
Autrefois seul les acteurs et les personnalités étaient victimes de la médiatisation. De nos jours tout le monde l'est, peut-être à des degrés divers et sur les sujets divers. Même si des anti-écrire sur internet continuent à exister et à lutter pour leur anonymat.
Moi j'ai compris que dans la société il y a plusieurs mondes, et chaque monde évolue d'une manière inattendue à une vitesse très vite, de même que notre position sociale dans chaque monde. Hier, ceux qui avaient le Bac étaient des Docteurs, aujourd'hui ceux qui sont des Docteurs viennent de décrocher le Bac et de plus hier il n'y avait pas de place dans le monde pour tous ces Docteurs, aujourd'hui il y a, et bientôt pour qu'il y ait, les Docteurs tendront la main à leurs spectateurs. Alors on ne peut même pas imaginer vers quels changements d’interaction on navigue. Même si malheureusement très peu savent gérer une entreprise, qui plus est intellectuelle.
- " Si tu avais fait ton mémoire, au moins on aurait pu te le voler. "
Une chose que les élèves ne voient pas, et que les profs non plus, c'est qu'il y a plein de mondes:
- L'informatique d'autrefois où on n'avait pas accès aux réponses, celle qu'il faisait.
- L'informatique d'aujourd'hui où on a accès aux réponses, celle que j'ai fait dans mon travail dirigé qui remplaçait le mémoire qui n'existait plus.
C'est vrai que j'aurai voulu le faire, mais que les gens ne sont pas capables de me comprendre quand je le dis. Une grande erreur des sciences humaines et sociales et littérature, c'est de croire que la science est l’œuvre d'un fou qui fait des expériences tout seul dans son laboratoire. Cette idée est et sera malheureusement très répandue encore de nos jours. (De plus excepté les psychologues qui avaient un laboratoire d'éthologie, et les archéologues qui avaient droit à des stages en libre service, il y a 13-3ans(?) pas de laboratoire ni rien pour nous sauf la bibliothèque ouverte à tous et le restaurant universitaire et pas de stage non plus, les profs possédaient tout et les élèves rien, et surtout pas de conférences donc pas d'actualités, ce qui ne veut pas dire qu'il y n'y avait pas des choses cachées à la démocratie, donc que des livres assez anecdotiques, et écouter les cours des profs de psychologie en auditeur libre ou en association payante, ça n'ouvrait pas les portes sauf celle de la curiosité qui était amplement suffisante à l'époque. Et surtout les ingénieurs ça n'existait pas encore à la fac, et les chercheurs non plus, on était tous des étudiants sans appartenance à une catégorie).
Moi je n'empêcherai jamais quelqu'un de copier mes idées et de dire qu'elles sont siennes car cela signifierai et que mes idées en valent la peine et que la personne elle est capable de l'avoir à ma place. Copier une idée, ce n'est pas la même chose que de copier un objet fini. Copier une idée c'est se lancer dans une direction pour la vie. Tu ne peux pas copier une idée et ensuite copier l'idée de quelqu'un d'autre parce que ce n'est pas un engagement sérieux. Finalement copier une idée c'est l'interpréter, et l'interpréter ce n'est pas copier.
Moi c'était le peu d'actualités scientifiques qui m'intéressait. Actuellement à la télévision on nous bombarde sur les idées qui sont apparues depuis après la seconde guerre mondiale sur le cerveau humain. Ce n'était pas le cas il y a 13ans, ni à la télévision où n'existait en sciences que ce qui avait été décrété comme connu des entreprises françaises, ni sur internet où il n'y avait rien - et croyez moi il n'y a pas tout et parfois il n'y a pas du tout la vérité ni la réalité. Internet ne reflète pas le passé de il y a 13ans quand elle se réfère à la pensée du passé, car il y a 13ans, on ne publiait pas sur internet, et pire on dissimulait ses écrits et on les emportait dans la tombe.
Autrefois mes camarades écrivaient quelque chose de nouveau, même moi je n'avais pas le droit de le lire, alors le mettre sur internet ou en faire un exposé oral, c'était hors de question. Autrefois il y avait des auteurs, et tout le reste c'était que des dissidents qu'il fallait effacer du globe terrrestre au niveau des traces écrites (et qui s'en effaçaient volontairement). De nos jours les auteurs sont bien mal menés, et les traces écrites des dissidents sont devenues envahissantes car finalement ils publient, même si certainement très peu publient, et beaucoup de gens qui écrivent du vide publient.
Et donc tout cela affecte le discernement des anciens qui ne comprennent pas pourquoi le monde il change, pourquoi les auteurs sont remplacés par des anonymes ? Et paradoxalement, comme pour leur faire plaisir, ou peut-être parce qu'on ne sait pas faire un reportage autrement, actuellement la télévision française nous présente des chercheurs sur le cerveau humain qui ont découvert des choses que l'on savait déjà mais qui n'étaient pas connues du grand public. Même s'ils sont bons, je les plaint, toute cette médiatisation, on ne peut pas lancer un auteur " à suivre " comme cela. (Il m'a dit que je n'étais pas un " exemple à suivre ", mais les auteurs on peut les suivre après leur mort pas de leur vivant car on n'a pas de recul, et un bon auteur s'engage à suivre ses idées toute sa vie même s'il les modifie, il ne va pas piquer des idées contradictoires ici et là.)
Avec la réforme LMD, on espère que l'actualité scientifique sera à jour, et dans la recherche et chez les ingénieurs. C'est sans doute pour cela qu'on les a séparés. Sinon on serait restés à des points éparses de pensées datant du 19ème siècle. C'est pas pour que les ingénieurs aient accès au monde de l'emploi et pas les chercheurs. C'est parce que, en ce qui me concerne, la linguistique s'est déconnectée de ce monde moderne, malgré le fait que juste avant la réforme LMD le but quasi général de la linguistique était de décrire de façon neutre l'écriture SMS et toutes ces nouveautés en matière d'orthographe liées à l'apparition des supports téléphoniques et informatiques.
Mais bon il y aura toujours des fous qui pensant que pour gagner de l'argent il faut être un chercheur connu, et que pour être connu il faut devenir chercheur fou dans son laboratoire coupé du monde, qu'il y en a qui vont voler les théories des autres et s'auto-déclarer le chef à la place du chef. Et la médiatisation ne va plus aider les humbles à se séparer des égocentriques, on sera médiatisé de la même façon. Tout le monde aura été le premier à parler d'un fait scientifique, et personne ne le sera.
Autrefois seul les acteurs et les personnalités étaient victimes de la médiatisation. De nos jours tout le monde l'est, peut-être à des degrés divers et sur les sujets divers. Même si des anti-écrire sur internet continuent à exister et à lutter pour leur anonymat.
Moi j'ai compris que dans la société il y a plusieurs mondes, et chaque monde évolue d'une manière inattendue à une vitesse très vite, de même que notre position sociale dans chaque monde. Hier, ceux qui avaient le Bac étaient des Docteurs, aujourd'hui ceux qui sont des Docteurs viennent de décrocher le Bac et de plus hier il n'y avait pas de place dans le monde pour tous ces Docteurs, aujourd'hui il y a, et bientôt pour qu'il y ait, les Docteurs tendront la main à leurs spectateurs. Alors on ne peut même pas imaginer vers quels changements d’interaction on navigue. Même si malheureusement très peu savent gérer une entreprise, qui plus est intellectuelle.
waterreedshimmer- Chercheur en savoir
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Date d'inscription : 23/11/2011
Age : 43
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Re: [Littérature - Génétique] Richard Lewontin, 13 ans après la publication de The Triple Helix
Dans le contexte scientifique, je suis encore contente d'avoir été invitée à une autre conférence, cette fois-ci publique sur un pays que j'avais écouté l'an passé. C'est délicat.
Et je suis très contente aussi que comme ma soeur qui est archéologue part faire une conférence dans le cadre de ses études en Ecosse, que j'y vais aussi et que j'ai déjà tout claqué et même plus, 2 jours de conférences, je parie que ce sont les celtes puisqu'elle est dans la protohistoire, dans un pays gorgé de fantômes, en espérant pouvoir aussi m'acheter un voyage pour le monstre du Loch Ness, et en plus pour la géologie juste à côté d'un ancien volcan.
D'accord ces conférences sont nettement au-dessus de mes moyens, mais ceux qui m'invitent à des conférences gratuites ici, devraient aussi s'y mettre aux conférences et aux dîner à des prix accessibles aux étudiants et au public intellectuel comme moi, et pas que du gratuit privé ou publique VS du 7000euros hors de prix. Là il y a risque de faillite.
Par contre je ne sais toujours pas qui je suis. Ma catégorie sociale reste indéfinie. Et je ne m'identifie pas comme " le public " comme une étudiante en exobiologie m'avait dit l'année passée: " Quoi, ils invitent le public, tu ne m'as pas vue, je n'existe pas! ". Le problème que contrairement à certains qui répondent: " Je ne veux pas dire qui je suis ! ", moi j'essaye toujours de me sociabiliser. Mais le problème de se sociabiliser c'est qu'on est toujours catégorisé dans le camp adverse que ce soit en sciences que en artisanat.
Niveau fantômes j'ai que un des vrais fantômes de l'Opéra mais je n'ai rien fait avec car mon ordinateur pour internet ça va et pour autre chose ça ne va pas. Beaucoup de travail en retard. Dans l'avenir en espérant que ces photos ne se dégradent pas, je vais voir comment les vendre, même si moi et le commerce, c'est comme moi et le mémoire. Donc faudra attendre un peu pour les voir.
Je vais quand même essayer de me sociabiliser en Ecosse même si je sais que on m'en voudra. Espérons que les archéologues écossais soient plus compréhensifs si on leur demande: What is menhir ? What is celtes ? What is ghosts ? What is Lochness monster ? What is volcano ?
Donc mon monde scientifique actuel est totalement différent de celui d'il y a 3-13ans. La grammaire c'est bien, mais ça ne peut pas être une passion. Et mes rêves marchent mieux en passion que en grammaire.
Et je suis très contente aussi que comme ma soeur qui est archéologue part faire une conférence dans le cadre de ses études en Ecosse, que j'y vais aussi et que j'ai déjà tout claqué et même plus, 2 jours de conférences, je parie que ce sont les celtes puisqu'elle est dans la protohistoire, dans un pays gorgé de fantômes, en espérant pouvoir aussi m'acheter un voyage pour le monstre du Loch Ness, et en plus pour la géologie juste à côté d'un ancien volcan.
D'accord ces conférences sont nettement au-dessus de mes moyens, mais ceux qui m'invitent à des conférences gratuites ici, devraient aussi s'y mettre aux conférences et aux dîner à des prix accessibles aux étudiants et au public intellectuel comme moi, et pas que du gratuit privé ou publique VS du 7000euros hors de prix. Là il y a risque de faillite.
Par contre je ne sais toujours pas qui je suis. Ma catégorie sociale reste indéfinie. Et je ne m'identifie pas comme " le public " comme une étudiante en exobiologie m'avait dit l'année passée: " Quoi, ils invitent le public, tu ne m'as pas vue, je n'existe pas! ". Le problème que contrairement à certains qui répondent: " Je ne veux pas dire qui je suis ! ", moi j'essaye toujours de me sociabiliser. Mais le problème de se sociabiliser c'est qu'on est toujours catégorisé dans le camp adverse que ce soit en sciences que en artisanat.
Niveau fantômes j'ai que un des vrais fantômes de l'Opéra mais je n'ai rien fait avec car mon ordinateur pour internet ça va et pour autre chose ça ne va pas. Beaucoup de travail en retard. Dans l'avenir en espérant que ces photos ne se dégradent pas, je vais voir comment les vendre, même si moi et le commerce, c'est comme moi et le mémoire. Donc faudra attendre un peu pour les voir.
Je vais quand même essayer de me sociabiliser en Ecosse même si je sais que on m'en voudra. Espérons que les archéologues écossais soient plus compréhensifs si on leur demande: What is menhir ? What is celtes ? What is ghosts ? What is Lochness monster ? What is volcano ?
Donc mon monde scientifique actuel est totalement différent de celui d'il y a 3-13ans. La grammaire c'est bien, mais ça ne peut pas être une passion. Et mes rêves marchent mieux en passion que en grammaire.
waterreedshimmer- Chercheur en savoir
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